Nos élus et le Québec

Les maires et les députés des villes couvertes par le Journal de Chambly s’expriment sur leur façon d’aborder la fête nationale des Québécois.

La mairesse de Chambly, Alexandra Labbé, prendra part aux festivités organisées par la Ville qu’elle dirige. « Ça a toujours été un peu ma tradition. Mes souvenirs tournent beaucoup autour de ça », raconte la femme native de Chambly.

Elle mentionne l’avoir vue évoluer, cette fête nationale, au fil des ans. « Autant au parc de la Commune qu’au parc des Ateliers, je l’ai toujours fêtée avec beaucoup de cœur », affirme la mairesse. Elle rappelle qu’elle est issue d’une famille nationaliste. « J’ai le fleurdelysé assez tatoué sur le cœur. Je suis contente de la fêter dans une ville francophone et de prendre le temps de se rappeler à nos racines », avance la première magistrate de la Ville.

Ce sera une Saint-Jean-Baptiste symbolique pour Mme Labbé. Le 24 juin représente sa « journée d’anniversaire d’élections ». Élue en 2019, elle soulignera, jour pour jour, sa quatrième année à la tête de la Ville. « Ce sera une année toute spéciale. Comme si j’avais enfin un vrai mandat de complété », met-elle en contexte.

Maire de Carignan

À l’enfance, la fête nationale évoquait à Patrick Marquès, maire de Carignan, un moment fort de rassemblement avec famille et amis. « Je l’ai vécue au rythme des chansons qui ont su façonner notre identité et mettre en valeur notre belle langue française. Cet événement vient encore aujourd’hui me rappeler de belle façon nos racines et notre histoire », émet le maire carignanois. « En tant que maire, et plus que jamais avec notre rôle comme gouvernement de proximité, cette occasion revêt d’autant plus toute son importance : chaque année, la fête nationale nous offre cette chance unique de nous unir et de célébrer d’une seule voix la richesse de notre culture et de notre patrimoine », commente Patrick Marquès.

Le maire invite les Carignanois à se joindre à lui, le 24 juin prochain dès 18 h, au parc du Centre-multifonctionnel « pour festoyer telle une grande famille et se créer des souvenirs pour les générations de demain ».

Mairesse de Marieville

Caroline Gagnon, mairesse de Marieville, célébrera la fête nationale en passant la journée et la soirée au parc Sainte-Marie avec sa famille. « Je regarderai avec satisfaction les jeunes et les moins jeunes de notre communauté passer du bon temps en famille, entre amis et entre voisins. C’est aussi une belle occasion pour moi de passer du temps de qualité avec ma gang du conseil de ville », estime-t-elle.

La mairesse marievilloise dit aimer observer des gens de tous les âges, de tous les parcours et de toutes les origines interagir dans la communauté. « La fête nationale, c’est ma journée préférée de toute l’année », résume tout simplement Caroline Gagnon. Elle juge qu’il s’agit du « plus beau rassemblement de tout plein d’individus différents, mais avec des valeurs et des visions communes, qui se rejoignent pour exprimer et partager leur affection pour notre nation. Pour moi, la fête nationale, c’est un événement qui nous rassemble, qui nous ressemble et qui nous unit. »

Député de Chambly

Jean-François Roberge, député de Chambly, célèbre la fête nationale du Québec sans exception chaque année depuis son tout jeune âge. Avant d’être élu, en plus d’aller voir un ou deux spectacles, il organisait pour sa famille et ses amis une soirée de feu de camp, de chansons et de feux d’artifice. « Maintenant, je combine le plaisir de rencontrer les citoyens présents aux fêtes organisées par les municipalités du comté et la joie d’entendre nos chansonniers performer lors de ces fêtes », relate le député caquiste.

À lire aussi

Député de Beloeil – Chambly

Yves-François Blanchet, député de Beloeil – Chambly au fédéral, participera au défilé de la fête nationale à Montréal en compagnie de députés du Bloc québécois en après-midi, le 24. Il fera ensuite une tournée de cinq municipalités de la circonscription pour saluer les citoyens de chez lui. « La fête nationale, que l’on appelait et que l’on appelle encore parfois la Saint-Jean-Baptiste, est un moment magique depuis pas mal toujours. Tout jeune, alors que la politique n’avait évidemment pas l’importance qu’elle a maintenant dans ma vie, la Saint-Jean-Baptiste confirmait le début de l’été. À cet âge, c’étaient les grandes vacances, puis adolescent, le début d’un dur été de travail dans une ferme voisine de chez moi. Maintenant, évidemment, c’est un moment fort et joyeux d’affirmation de notre fierté comme nation. Une nation française, dynamique, accueillante, entreprenante, responsable et créative comme pas une! », boucle M. Blanchet.