Programmation estivale à Chambly

Une programmation estivale riche et garnie

Une programmation estivale bien remplie est proposée par la Ville de Chambly. Après la fête nationale, les fêtes de quartiers, les soirées danse en ligne, les expositions, le Ciné-plein air, les soirées Sur l’air de Chambly, le marché de Chambly et quelques nouveautés, le menu garni permet de remplir son agenda.

Le parc des Ateliers vibre à nouveau cet été au son des spectacles en plein air avec le retour de la série Sur l’air de Chambly. Tous les mercredis, jusqu’au 16 août, dès 19 h 30, un mélange d’artistes musicaux connus du grand public et en pleine émergence se relaieront sur la scène extérieure.

Le 19 juillet, ce sera le groupe électronique Qualité Motel qui aura le mandat de faire remuer les foules avec son énergie contagieuse. Originaire de Sherbrooke, Qualité Motel est un groupe de musique électronique québécois qui est un projet du groupe Valaire (anciennement Misteur Valaire). Le quintette vient de sortir un nouveau mini-album.

Jonas Tomalty

Le 26 juillet, ce sera au tour du chanteur montréalais Jonas Tomalty de stimuler musicalement la population de Chambly. En 1999, avec son groupe Rubberman, il avait remporté le premier prix d’un concours à la radio de CHOM FM et le DemoClip de Musique Plus.

En parallèle de sa carrière de rockeur, il a formé en 1998 un groupe de blues, Jonas and the Blues Blooded. Il a commencé sa carrière solo en assurant les premières parties de la tournée nord-américaine de Van Halen dans les années 2000. Il a ensuite sorti son premier album éponyme qui lui a assuré un franc succès avec presque 100 000 exemplaires vendus.

Laurence Jalbert

Chambly accueillera un monument de la chanson québécoise, le 2 août, en la personne de Laurence Jalbert.

Que ce soit à travers le Québec, en Louisiane ou en France, Laurence Jalbert a transporté les étendues de son coin de pays, les couleurs et les embruns de Rivière-au-Renard, situé en Gaspésie.

L’histoire de la légendaire chanteuse a commencé alors qu’à 16 ans, elle joue dans des pianos-bars. Peu de temps après, elle habite pleinement les devants de la scène au sein de différents groupes. C’est en sillonnant le Québec, au sein de plusieurs formations, qu’elle commence à écrire des chansons originales. Celles-ci lui permettront d’être lauréate avec le groupe Volt au concours L’Empire des futures stars, en 1987.

Après une brève carrière avec ce groupe, Laurence Jalbert poursuit sur sa propre voie. Encouragée par Michel Bélanger, d’Audiogram, elle se consacre à l’écriture et à la composition. Lancé au début de l’année 1990, son premier disque est rapidement certifié platine et atteint les 180 000 exemplaires vendus grâce à des chansons comme Tomber (prix SOCAN chanson populaire 1991), Les yeux noirs, Au nom de la raison (prix SOCAN chanson populaire 1991) et En courant, qui marqueront profondément la chanson québécoise.

À l’occasion des festivités entourant une fête nationale particulièrement festive, en 1991, Laurence Jalbert est choisie pour représenter la génération montante auprès de Gilles Vigneault, Diane Dufresne, Michel Rivard et Paul Piché. À travers une foule de 250 000 personnes, le public découvre la fougue d’une grande artiste de scène avec l’interprétation magistrale de Tomber.

Elle donnera ensuite 150 représentations de son spectacle, méritant au passage le prix du Meilleur spectacle au Festival d’été de Québec. En octobre 1991, c’est la consécration au Gala de l’ADISQ, la chanteuse reçoit les Félix Découverte de l’année et Vidéoclip de l’année pour Tomber. Peu après, l’album éponyme paraîtra en France sous l’étiquette Vogue.

En juin 1993, paraît la chanson Corridor, classique de la discographie d’ici, qui confirme sa place parmi les grands noms de la nouvelle chanson québécoise. La chanson-titre Corridor (prix SOCAN chanson populaire 1994), atteint d’ailleurs la première position du palmarès francophone au Québec et y demeure pendant sept semaines consécutives.

David Laflèche

David Laflèche prendra la scène le 9 août. Il est non seulement auteur-compositeur-interprète mais aussi directeur musical et producteur.

Après avoir découvert la guitare électrique, il est allé étudier et peaufiner son art à Boston, au Berklee College of Music.

Quelques années plus tard, il multiplie les apparitions télévisuelles, notamment au Gala de l’ADISQ, à titre de directeur musical.

Il a lancé son premier album comme artiste solo en mai 2021.

Louis-Jean Cormier

Louis-Jean Cormier bouclera la saison chamblyenne le 16 août. Le musicien est né et a grandi sur la Côte-Nord dans une famille mélomane. Rapidement, il est initié à la musique de Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Jean-Pierre Ferland et Robert Charlebois.

Dès l’âge de deux ans, Louis-Jean Cormier commence à jouer du piano. Sa tante deviendra sa professeure. Son cousin lui apprend à jouer de la guitare à l’aide des chansons de Ferland et de chansons traditionnelles.

En 1994, il joue pour la première fois devant une foule dans le cadre du Festival en chanson de Petite-Vallée, rendant hommage à Michel Rivard, l’une de ses influences. En 1998, alors qu’il étudie le jazz au cégep Saint-Laurent à Montréal, il forme Karkwa avec des amis. Le groupe dure pendant presque 15 ans. Sa cohorte au cégep inclut notamment Ariane Moffat et Marie-Pierre Arthur. 

En 2012, Louis-Jean Cormier entame une carrière solo avec la parution de son album Le treizième étage. En 2014, il est l’un des entraîneurs à l’émission de télévision La Voix