Douzième de sa catégorie au Championnat du monde de triathlon
La fin de semaine dernière, Alexandre Guay, triathlète chamblyen, a terminé 12e de sa catégorie lors du Championnat du monde de triathlon standard par groupes d’âge, à Pontevedra, en Espagne.
Il a fait partie d’une cohorte de 53 triathlètes internationaux. Quarante-huit d’entre eux ont complété le parcours. Parmi ceux-ci, trois Canadiens ont également tenté de monter sur l’une des trois marches du podium dans la catégorie Hommes 30-34 ans. « Ça a été une expérience enrichissante. J’ai été particulièrement fort sur la portion natation et course, avec quelques pépins au vélo. Je suis très fier de ma performance et je suis convaincu que je peux encore m’améliorer », évalue le sportif.
M. Guay s’est qualifié pour ces championnats mondiaux à la suite de sa troisième position au triathlon de Montréal, qui a eu lieu en juin 2022.
En Espagne, c’est un parcours inconnu qu’a attaqué l’homme qui vit à Chambly depuis trois ans. Avant de quitter, il a étudié le trajet et validé le type de pentes à gérer. Il s’est ensuite entraîné à Mont-Tremblant en raison de la similitude du lieu. « C’est toujours bon d’être familier avec le genre de terrain sur lequel on s’en va », convient Alexandre Guay. Il est arrivé en Espagne quatre jours avant sa compétition. Il en a profité pour faire du repérage et vivre la course à vélo à quelques reprises en amont du jour J. Il s’est aussi familiarisé, sans intensité, au parcours de nage et avec la boucle de course à pied. Avant de quitter pour la compétition, Alexandre Guay avait confié au journal vouloir « faire en bas de deux heures trois minutes » à titre d’objectif. Il a finalement enregistré un temps 2 h 11 m 53 s.
Faiblesse et force
À Ponteverda, ville collée sur le fleuve Lérez, Alexandre Guay a parcouru 1,5 km à la nage, 40 km à vélo avant de boucler l’épreuve avec 10 km de course à pied. L’athlète identifie la natation comme étant son plus grand défi parmi les trois disciplines. « Je ne suis pas mauvais, mais c’est ma faiblesse dans les trois sports. Au début, je paniquais dans l’eau. Ça a pris un an avant que je commence à nager comme du monde », rappelle le Chamblyen. Il s’entraîne d’ailleurs avec le Club de natation de Chambly.
La course était initialement sa force première. « Depuis un an, le vélo est aussi devenu l’une de mes forces », mentionne-t-il.
Payer de sa poche
Pour réaliser cette compétition en terre espagnole, Alexandre Guay a défrayé de sa poche. Inscription à la course, uniformes de Team Canada, billet d’avion et autres frais afférents le mènent à une facture d’approximativement 3 500 $. Après la course, il a profité de trois jours sur place pour visiter son environnement passager.
Une ascension rapide
L’homme, qui aura 31 ans le 29 septembre, a débuté le triathlon il n’y a que quatre ans. En 2014, Alexandre Guay débutait les marathons. Après avoir appris à nager, il y a greffé sa passion du vélo récréatif pour compléter le trio sportif. « Tant qu’à faire du vélo pour le plaisir, de la nage et de la course, j’ai commencé à faire des compétitions », rapporte M. Guay, qui a constaté sa capacité de performance. Il a donc mis les bouchées doubles à l’entraînement. Le voilà maintenant au sommet de son art.
À venir
Avec l’Espagne derrière, Alexandre Guay peut désormais consacrer son énergie à la dernière course de la saison. En parallèle, il s’entraîne également pour un Ironman longue distance auquel il participera en novembre prochain, à Panama City Beach, en Floride. Sa passion sportive lui permet de voyager. Plus tôt cet été, il a également participé au Ironman de Lake Placid, dans les montagnes Adirondacks. Il vise désormais les Championnats du monde de 2024, longue distance, cette fois.