Développement de la culture et du patrimoine

Chambly se place

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’est engagée dans un plan visant essentiellement à améliorer la préservation du patrimoine. La Ville de Chambly est prête à en profiter.

Colette Dubois est emballée par ce nouveau programme de la CMM. La président du comité interne Loisirs et Culture de Chambly compte bien tirer parti du premier plan métropolitain de développement en culture et patrimoine. « C’est sûr que nous sommes au premier plan, martèle l’élue du district Charles-Michel-de-Salaberry. La CMM cherche à positionner le patrimoine et à le valoriser. C’est d’une importance environnementale mais aussi économique. »

« Le Jardin Boileau, les circuits patrimoniaux ou encore les expositions… Les paysages sont riches ici. » – Colette Dubois

Les places historiques et références culturelles ne manquent pas à Chambly. Le programme de la CMM souhaite aussi encourager la vie culturelle entre les communautés. « On va s’impliquer beaucoup, poursuit Colette Dubois. Le Jardin Boileau, les circuits patrimoniaux ou encore les expositions… Les paysages sont riches ici. L’objectif est d’établir une identité culturelle forte dans la région. Pour cela, un forum aura lieu en 2024 afin de questionner la population sur leurs intérêts. La CMM représente 85 municipalités et nous constatons qu’elle se préoccupe de son environnement. Nous n’avons pas encore eu d’approche à ce sujet mais nous avons vraiment hâte que cela se concrétise. »

Prévu jusqu’en 2033, ce plan propose ainsi d’introduire plusieurs nouvelles dispositions dans les orientations de la CMM. Il cherche en outre à positionner la culture et le patrimoine comme éléments transversaux du développement durable, puisqu’ils sont intimement liés aux préoccupations environnementales, sociales et économiques.

Au total, ce sont 29 actions à l’échelle métropolitaine qui seront déployées par les municipalités, MRC ou agglomérations. Outre le forum, la CMM accentuera ses efforts sur d’autres principes comme la mise en valeur des éléments paysagers et patrimoniaux à l’aide de projets pilotes, la réalisation d’études et de consultations visant à élargir les connaissances associées aux caractéristiques identitaires métropolitaines et enfin une stratégie de réconciliation avec les peuples autochtones.

Ainsi, le Grand Montréal pourrait être reconnu de par la protection du patrimoine et l’affirmation de l’identité, de l’authenticité et de la personnalité de son territoire.