LHJMQ : tutoyer le bonheur

Quatre jeunes hockeyeurs, deux de Chambly et deux de Marieville, ont été repêchés par des clubs de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Tous ont pour objectif de devenir professionnel.

Être recruté par la LHJMQ est la promesse d’être exposé aux clubs de la LNH. C’est aussi une étape supplémentaire dans son développement de hockeyeur. Pour Lucas Vincelette, un Marievillois recruté par Val-d’Or, la cérémonie qui s’est déroulée à Moncton la semaine dernière a été éloquente. « C’était incroyable d’avoir son nom marqué dans l’aréna, rappelle-t-il. J’étais avec mon meilleur ami, lui aussi recruté, et ma famille en tribunes. Le moment où j’ai enfilé mon maillot était aussi particulier. »

« C’est le résultat d’un travail depuis de longues années. » – Raphaël Courchesne

Si la joie d’être recruté s’est avérée intense, la surprise n’était pas forcément au rendez-vous. « Je savais que j’allais être choisi, assure-t-il. J’étais en discussion déjà avec plusieurs équipes pour qu’elles puissent me connaître et savoir ce que je voulais. »

Justement, l’ailier droit a une idée bien précise sur la suite à donner à son parcours scolaire, voire professionnel. « C’est vrai que mon rêve est de faire l’équipe à Val-d’Or avant d’intégrer la LNH. En parallèle, je vais poursuivre des études en mathématiques. »

En attendant, le joueur des Gaulois du Richelieu est satisfait de sa saison. « Mon plus grand accomplissement, c’est d’avoir été sélectionné pour la Coupe LHJMQ. Je suis un joueur qui arrive à travailler pour mes coéquipiers, en créant des espaces grâce à mon jeu physique. »

Yoan Noiseux partage aussi ce rêve de la LNH. Le Marievillois, qui évolue au poste de centre pour les Gaulois du Richelieu, a été recruté par la formation de Blainville-Boisbriand. « Je suis vraiment heureux. Ce n’est pas vraiment loin de ma famille, même si je resterai en pension lorsque j’aurai intégré l’équipe. »

L’adolescent a aussi déjà une idée sur ce qu’il souhaite plus tard. « Je m’oriente vers une carrière de professeur en éducation physique si le plan de devenir professionnel dans la LNH ne fonctionne pas, assure-t-il. J’ai commencé le hockey à l’âge de quatre ans et ma principale qualité est ma vision du jeu. »

Beaucoup de travail

Le Chamblyen Raphaël Courchesne, de son côté, vit un rêve éveillé depuis qu’il a été recruté par l’équipe de Saint John. « C’est ce que je voulais depuis que je suis tout jeune. J’allais voir les matchs quand j’étais petit. Le repêchage se déroulant à Moncton, j’en ai profité pour aller voir à quoi ressemble la ville de Saint John, ce n’est vraiment pas loin. »

Désormais, le gardien de but savoure le moment. « C’est le résultat d’un travail depuis de longues années. Être gardien n’est pas toujours facile, car si l’équipe vit des moments difficiles et subit les rencontres, il faut savoir répondre sur la glace. Et ce n’est pas toujours facile mentalement. »

Pour faire la différence dans la LHJMQ, Raphaël Courchesne mise sur l’un de ses principaux atouts. « J’ai un bon sens de l’anticipation. Je sais lire le jeu, ce qui me permet de bien me positionner pour arrêter les tirs. » En attendant, le jeune homme de 15 ans s’investira dans des études visant la santé. « J’envisage d’être médecin, par exemple, si mon projet de devenir professionnel ne fonctionne pas. » Un autre Chamblyen, Zachary Roussy, s’est joint au collège Bishop’s à Sherbrooke.