L’école secondaire de Chambly ouvre ses portes aux élèves de quatrième secondaire
Cinq ans après son annonce officielle, l’agrandissement de l’école secondaire de Chambly permettra à l’établissement d’accueillir les élèves de quatrième secondaire, en cette rentrée scolaire.
« Évidemment, on voudrait toujours que ça aille plus vite. Cependant, considérant l’ampleur du chantier et le fait qu’il a subi des retards inévitables dus à la pandémie, je crois que les équipes du Centre de services et de la Société québécoise et des infrastructures ont fait du très bon boulot et que le délai est acceptable », estime le député chamblyen, Jean-François Roberge, qui a milité pour la réalisation du projet.
Du personnel à ajouter
Au cœur de la finalisation des préparatifs, le Journal de Chambly a eu droit à une visite guidée, gracieuseté de Lysanne Landry, nouvelle directrice des lieux. Dans le nouvel espace, divers intervenants mettent à niveau leur environnement, comme c’est le cas notamment du technicien en loisirs qui gonfle les ballons.
Pour la directrice, entre enseignants, personnel de soutien ou administratif, c’est une équipe plus volumineuse de 33 % qu’elle a désormais sous son aile. « C’est un appel à l’ouverture envers ces nouvelles personnes qui arrivent avec de bonnes idées, avec les très bonnes choses que l’on a déjà », émet Mme Landry. Parmi ces nouveaux travailleurs se retrouve, entre autres, du personnel maintenant en surplus à l’école secondaire du Mont-Bruno. Il ne manque à la directrice que très peu de postes à combler. « Dans les circonstances, on est pas mal complets », établit-elle.
Une occupation complète
À l’exception de deux anciens locaux, tous les élèves de l’école intégreront cet agrandissement. « Ça crée une occupation des locaux de presque 100 %, ce qui est chose rare », met en reflet Mme Landry. Elle mentionne que dans une école, le taux d’occupation des locaux se situe environ à 85 %. Délaissé, l’ancien bâtiment vivra des rénovations tout au fil de l’année. L’an prochain, en incluant les élèves de cinquième secondaire, il sera possible de rétablir l’équilibre dans l’espace global. De 930 élèves, l’école passe à 1 250 cette année. Elle augmentera approximativement à 1 500 lors de la rentrée scolaire de 2025. L’établissement accueillera de plus en plus de classes d’adaptation scolaire, souligne Mme Landry.
En termes de fournitures scolaires et de mobilier, les classes sont prêtes à recevoir les élèves. « Ça nécessite beaucoup d’allers-retours. On s’est fait dire des dates de commandes et finalement, ce n’est pas toujours le cas », explique la directrice, qui jongle à travers cette logistique.
Nouvelle offre parascolaire
Les activités parascolaires sont populaires à l’école secondaire de Chambly. Des catégories sportives supplémentaires s’ouvrent en raison de la présence d’élèves plus âgés. « Il faudra voir à une offre plus variée », convient Mme Landry. Dans la nouvelle construction, deux plateaux sportifs sont accessibles. Un local dédié à la cuisine s’imbrique aussi dans le prolongement de l’école. Une salle de musculation au goût du jour et une salle de spectacles de type » agora » à la fine pointe font partie de l’environnement scolaire. En lien avec le projet Octet, un local sera dédié aux presses à chaud et aux imprimantes 3D afin de mettre sur pied des projets de sciences ou d’arts plastiques. Mme Landry ajoute que plus tard, ces projets permettront d’intégrer des écoles primaires et de collaborer dans le cadre de projets pédagogiques collectifs.
Un concessionnaire de cafétéria s’établit désormais à l’école. « On se croise les doigts pour que ça se passe bien. On sait que les élèves sont habitués à aller dans les restaurants à proximité », remarque l’ancienne directrice de l’école secondaire du Grand-Coteau, à Sainte-Julie.
Lysanne Landry le soulève, elle fait sa part dans cette grande chaîne d’humains ayant gravité, de près ou de loin, autour du projet d’agrandissement. Elle prévoit des ajustements et du fignolage à venir, en temps réel, dans le feu de l’action. Malgré la charge, elle assure avoir réussi à passer un bel été. « Ironiquement, j’ai fait des rénovations, mais j’arrive en pleine forme », termine-t-elle en riant.