Chambly : la nouvelle ambition de l’école secondaire

Stéphane Lefebvre observe actuellement les jeunes de l’école secondaire de Chambly afin de bâtir ses équipes sportives pour la saison scolaire. Un habitué de la division 4, le technicien vise des promotions en division 3.

« Je suis en plein casse-tête pour savoir comment composer mes équipes. » Stéphane Lefebvre est emballé par la nouvelle saison scolaire. Le technicien loisir et responsable des sports à l’école secondaire de Chambly est en train de dépister les futurs talents qui composeront ses équipes de futsal, de basket-ball, de volleyball et pour la première fois, de handball. « Grâce à la structure de la nouvelle école, on peut désormais assurer une continuité entre les élèves de première secondaire, qui évoluent en catégorie benjamin, et le cinquième secondaire, soit le juvénile. Si un jeune est refusé aux sélections, on lui donne les axes d’amélioration afin qu’il retente sa chance l’année suivante. »

« Le sport devient de plus en plus populaire au sein de l’établissement! » – Stéphane Lefebvre

Le but de ces équipes est axé sur le compétitif. Là-dessus, Stéphane Lefebvre est clair. « Nos équipes évoluent en division 4. Notre objectif, désormais, est d’intégrer un maximum d’équipes en division 3. Au moins une par sport symboliserait une bonne saison. »

Large choix d’élèves

Pour y parvenir, le technicien compte sur un comportement irréprochable de ses athlètes. « Chaque élève sélectionné pour jouer dans nos équipes signe un contrat, tout comme ses parents. Cet accord stipule qu’il doit soigner son attitude sur le terrain, en dehors et aussi en classe. Si le moindre avertissement concernant ses faits et gestes arrive jusqu’à mes oreilles, il subira un recadrage. Je serai intransigeant sur cela, car nos joueurs sont les ambassadeurs de l’école et, à ce titre, ils doivent soigner leur image. En cas de manquement, il pourrait être écarté des équipes. C’est un bon moyen de pression, selon moi, pour garder les jeunes concentrés. »

Cette politique est l’une des grandes différences par rapport au sport pratiqué en ligues, selon Stéphane Lefebvre. « À l’inverse des associations civiles, nous avons une prise sur le comportement à l’école. De plus, nous avons des installations optimales pour pratiquer. Depuis la rentrée, nous avons deux gymnases et, dans quelques mois, notre ancien gymnase sera retapé. Avec ces terrains, nous pourrons créer des équipes supplémentaires. »

La place du sport à l’école

Des groupes additionnels qui seront nécessaires, car, selon le technicien, la demande est forte à l’école secondaire. « Je ne connais pas encore le nombre d’équipes que nous engagerons en compétition. Mais la demande est forte à l’heure de la rentrée scolaire. » Une fierté pour Stéphane Lefebvre, qui fête ses 17 ans au sein de l’établissement. « On a apporté beaucoup de choses depuis, souligne-t-il. À la suite d’un concours, il y a deux ans, nous avons rebaptisé nos équipes, appelées les Forts, en Phénix. C’est un peu le contexte de notre école, qui vient de vivre une reconstruction. Le sport devient de plus en plus populaire au sein de l’établissement! »