Mont Rougemont : comment le protéger ?
Afin de préserver la faune et la flore de la partie du mont Rougemont la concernant, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) envisage de créer un statut particulier relié à cette aire de la montagne. En parallèle, elle demande à la population son avis pour adapter ses orientations.
Ce n’est pas le Plan métropolitain d’aménagement et de développement, mais cela y ressemble. Afin de garantir la préservation la partie du mont Rougemont la concernant, la CMM travaille actuellement sur un statut de l’endroit permettant de le préserver.
Identifier les besoins
« On appelle cela un paysage humanisé, précise Laurence Madore-Belhumeur, urbaniste environnementale à la CMM. On cherche un double statut pour qualifier l’endroit afin qu’il permette une reconnaissance gouvernementale et une protection environnementale. »
Afin d’identifier les besoins de la population, la CMM est prête à recueillir les avis des personnes intéressées. « Il est possible d’y participer jusqu’au 29 novembre et tout le monde peut déposer ses requêtes, poursuit Laurence Madore-Belhumeur. Le mont Rougemont fait partie des cinq collines présentes dans notre secteur et nous le considérons comme un réservoir naturel. »
L’intervention de la CMM est saluée par Pierre Pontbriand, biologiste et coordonnateur de l’Association du mont Rougemont, qui lutte pour les pratiques durables sur l’ensemble du secteur. « Son discours est en rapport avec le nôtre. La différence entre le paysage humanisé et la réglementation est le fait qu’une administration peut ajuster la réglementation. Mais le paysage humanisé sera en place pour 25 ans! Néanmoins, le paysage humanisé sera bien moins strict que la réglementation actuelle. »