Carignan : déjà Noël dans le jardin
Déborah Montouillout et Julien Cottarel ont déjà installé leurs décorations de Noël dans leur jardin. Cette famille carignanoise souhaite que les passants puissent profiter avec les yeux de leur installation.
Le long de Grand Allée à Carignan, une maison interpelle depuis plusieurs semaines. Dès le soir tombé, des décorations de Noël illuminent le bord de la route et un large jardin au devant de la maison de Déborah Montouillout et Julien Cottarel. « C’est un rêve d’enfant, sourit la jeune maman. Mais nous n’avons pas encore fini. On souhaite avoir même des décorations sur le toit, mais pour cela il faudra la permission de notre propriétaire. »
Noël est encore loin. Mais le couple, aidé de ses quatre enfants, voit les choses en grand et, pour cela, a commencé les installations tôt dans la saison. « Nous avions été surpris par la neige l’année dernière alors on est devenu prudents, poursuit-elle. Beaucoup de câbles électriques sont nécessaires pour alimenter toutes nos décorations. Nous avons commencé les installations sur le jardin de devant et nous poursuivrons par un village de Noël derrière chez nous. »
Déjà de l’expérience
Ces décorations égayent le quartier mais le couple voit un peu plus loin. « Pour nous, Noël possède un côté festif mais aussi religieux. Cette année, nous avons pu ajouter une crèche, se réjouit Déborah Montouillout. Notre but est de faire profiter les gens et de partager du bonheur. On a mis une chaise à l’avant du jardin pour que les passants puissent s’installer et se prendre en photo. Parfois, certains hésitent car c’est un espace privé mais il n’y a pas de problème. Le matin, on voit aussi des enfants se rendant à leur arrêt de bus s’arrêter pour profiter. »
La famille n’en est pas à son coup d’essai puisqu’en France déjà, leur jardin était illuminé à cette époque de l’année. « On l’avait fait dès que nous avons eu un jardin, se rappelle Déborah Montouillout. Hasard, nous avons débarqué au Québec le 25 décembre 2021. C’était durant le Covid. Les autorités parlaient de fermer les frontières alors nous avons avancé notre départ pour arriver à Montréal avec 17 valises. Nous n’avions pas emmené toutes nos décorations de France car ce n’est pas le même voltage. Aujourd’hui, nous attendons notre résidence permanente car nous avons la ferme intention de rester ici. »