Un groupe de citoyens inquiets de la sécurité de la Bennett Fleet

SÉCURITÉ. Un groupe de citoyens du Vieux-Chambly, préoccupé par la détérioration de l’usine Bennett Fleet et du vandalisme qu’elle subit, s’inquiète pour la sécurité des résidents du secteur.

«Nous constatons que le bâtiment est en piteux état, que du vandalisme y est perpétré à répétition et que personne, ni les propriétaires ni la Ville, ne semble s’en préoccuper», indique un membre de ce regroupement citoyen, Pierre Turcotte.

Selon ce dernier, il est fréquent que des morceaux de béton se détachent du bâtiment et que  du verre brisé jonche le trottoir.

M. Turcotte et ses confrères demandent à la Ville d’intervenir, afin que le trottoir soit sécuritaire.

Terrain privé

La conseillère du district, Sandra Bolduc, explique qu’il est impossible pour la Ville d’intervenir sur un terrain privé.

«Je suis allée voir à quelques reprises et je n’ai pas vu de verre brisé», ajoute-t-elle.

Cette réponse ne satisfait pas le groupe de citoyens, qui s’attend à plus.

«Nous croyons que la Ville devrait faire des pressions sur les propriétaires pour que le bâtiment soit entretenu adéquatement et rendu sécuritaire pour les usagers du trottoir municipal», répond M. Turcotte.

Sécurité augmentée

Auparavant propriété de Gilles Lussier, la Bennett appartient depuis septembre 2015 à Denis Guertin. L’établissement accueille la compagnie de ce dernier, Constructions Bâtiments Québec, ainsi que deux locataires, Transport Supernova et Cartons Plats et Fibre Bennett Fleet, qui appartient aussi à M. Lussier.

«Je n’ai pas connaissance d’avoir eu de plainte du voisinage. Un système d’alarme plus sophistiqué a été installé il y a quelque temps et permet d’améliorer la sécurité», mentionne l’ancien propriétaire de la bâtisse, Gilles Lussier.

Cette technologie semble améliorer la situation, puisque les policiers de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent sont intervenus à seulement deux reprises en 2016, en raison de fausses alarmes.

En 2013 et en 2014, la police était intervenue près de 25 fois pour des alarmes et des introductions par infraction. En 2015, le nombre d’opérations avait chuté en bas de dix.

Néanmoins, des graffitis ornant encore les murs de l’usine, comme l’a constaté Le Journal de Chambly lors de son passage sur les lieux. Bien qu’ils soient occupés par trois entreprises, les locaux sont poussiéreux et comptent quelques vitres brisées.

Au moment de publier l’article, le propriétaire de la Bennett, Denis Guertin, n’avait pas rappelé le Journal de Chambly.