Une famille part en croisade pour sauver des enfants malades
COMMUNAUTÉ. Une petite fille de 10 ans de Richelieu, Marilie Nichols, a souffert du syndrome de Guillain-Barré qui a bien failli la laisser paralysée de la tête aux pieds. Aujourd’hui guérie, elle et sa famille souhaitent aider d’autres enfants malades en
C’est en août 2015 que la pneumonie de la petite fille s’est transformée en syndrome de Guillain-Barré. Ce trouble neurologique se produit lorsque le système immunitaire s’attaque aux nerfs. Cela a pour effet d’engendrer une paralysie progressive de la personne.
La jeune fille, alors âgée de huit ans, a d’abord souffert de symptômes semblables à ceux de la grippe comme de la fièvre, des vomissements et des picotements dans les jambes.
«Elle était quand même venue à La Ronde et aux glissades d’eau, mais elle était amorphe. Si ça avait été un autre enfant, il aurait réagi différemment, mais Marilie est faite forte», affirme sa mère, Nancy Prosper.
Onze jours après le début de ses problèmes de santé, la petite fille a commencé à ressentir des engourdissements et s’est mise à vomir de plus belle. Mme Prosper a donc appelé une ambulance craignant qu’elle souffre d’une méningite. À l’hôpital du Haut-Richelieu, les médecins étaient inquiets et ont préféré la transférer à l’hôpital Sainte-Justine.
Des heures d’angoisse
Rendue sur place, la fillette a subi une paralysie due au syndrome de Guillain-Barré qui a causé un arrêt respiratoire. Ses organes vitaux, sauf son cerveau et son cœur, ont ensuite été atteints. Les médecins ont même dû la placer dans un état comateux à quelques reprises pour diminuer sa souffrance.
«°Les douleurs causées par le syndrome sont semblables à celles des grands brûlés°», mentionne sa mère, avec de l’admiration pour sa fille.
Malgré un premier traitement qui consistait à envoyer de nouveaux anticorps dans son corps, la situation ne s’est pas améliorée.
Une solution miraculeuse
C’est le second traitement, qui visait à retirer le plasma de son sang, qui a apporté la guérison de la malade. Rapidement, elle s’est remise à respirer et à bouger tranquillement.
Elle a ensuite commencé des séances de physiothérapie et a été envoyée au Centre de réadaptation Marie Enfant pour poursuivre sa réhabilitation. À ce moment, un mois s’était écoulé depuis le début de ses problèmes de santé.
En raison de l’amélioration de son état de santé, la jeune fille a pu rentrer à la maison après trois semaines et elle est retournée à l’école graduellement. À la fin du mois de novembre 2015, elle a retrouvé sa vie normale.
«Elle a tout réappris au complet. Ç’a été à une vitesse grand V», raconte la mère de famille.
Un support indispensable
Tout au long de son séjour médical, la petite fille a été soutenue par plusieurs personnes et églises grâce à la page Facebook Une prière pour Marilie. Un membre du groupe a même décidé d’inscrire la petite fille à Rêves d’enfants. Elle s’envolera grâce à l’organisme pour le Walt Disney World Resort ce printemps.
«Je suis une personne très croyante et mes enfants aussi. La gratitude fait partie de mes valeurs. Je pense qu’on ne peut pas recevoir autant sans redonner», affirme Mme Prosper.
Elle est aussi très reconnaissante envers la recherche sur les maladies infantiles réalisée par la Fondation des étoiles.
«C’est grâce à la recherche et à la médecine qu’elle s’en est sortie aussi bien», affirme-t-elle.
Voulant redonner au suivant, la famille de Marilie a pour objectif d’amasser 3000$ pour la Fondation des étoiles et Rêves d’enfants. Elle invite la population à effectuer des dons en ligne et la famille effectuera également du porte-à-porte à Chambly et à Richelieu prochainement.
La petite fille et ses deux sœurs se feront aussi couper les cheveux par trois coiffeuses du salon La ruelle H&F en mai. Les cheveux seront remis à Pantene pour la confection de perruques pour les femmes atteintes du cancer.
Mme Prosper désire aussi organiser un projet avec l’école William-Latter que fréquente sa fille.
«C’est important pour moi parce qu’il y a plusieurs personnes qui m’ont aidée à guérir et je veux que d’autres enfants puissent guérir», mentionne Marilie Nichols.
«Cela va être une belle façon de boucler la boucle à l’histoire de Marilie et de redonner au suivant. Il faut garder en tête qu’il n’y a rien d’acquis et qu’il faut continuer pour les autres», conclut sa mère.
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