Les organismes attendent les retombées du budget fédéral avant de se réjouir

RÉACTIONS. Les organismes de la région se réjouissent des investissements dans les emplois, les logements et de l’aide aux familles annoncés dans le budget fédéral. Néanmoins, ils espèrent que les impacts dans la communauté seront à la hauteur des prom

La directrice générale de la MRC de Rouville, Susie Dubois, trouve intéressant que le gouvernement investisse dans l’innovation des entreprises, notamment en agroalimentaire.

« C’est quelque chose qu’on travaille beaucoup et si ça peut aider nos entreprise, c’est une très bonne nouvelle, déclare-t-elle. L’agroalimentaire, je crois que c’est un créneau d’avenir. »

Elle espère toutefois qu’il y aura des mesures concrètes qui auront des retombées directes pour les entreprises.

Selon la directrice générale de la Chambre de commerce Au cœur de la Montérégie, Véronique Côté, les investissements en agroalimentaire permettront de faire connaître et rayonner cette industrie.

« C’est souvent un secteur qui est oublié alors que le gouvernement ait pensé l’inclure, je suis super épatée », affirme-t-elle.

Elle considère néanmoins qu’il serait essentiel que l’argent serve à soutenir toute la chaîne de production.

Conditions de vie

Les familles de la classe moyenne seront aidées par le biais de différentes mesures, ce qui réjouit la consultante budgétaire chez ACEF Rive-Sud, Hélène Hétu. Elle juge toutefois que les personnes très démunies ont été négligées.

Mme Hétu donne l’exemple des sommes importantes qui serviront à construire et à rénover des logements abordables. Selon elle, il s’agit d’un bel effort, mais l’investissement aurait dû être plus spécifique en visant les logements sociaux.

« Le logement abordable c’est pour permettre de payer un logement un petit peu moins cher ou dans la moyenne du marché tandis que le logement social permet de payer 25% des revenus », explique-t-elle.

Le directeur de l’ACEF Montérégie-Est, Roger Lafrance, croit aussi qu’il n’y aura pas tant d’argent neuf, car les 11,2 M$ prévu pour les logements seront répartis sur 11 ans.

Pour l’instant, la directrice générale des Office municipaux d’habitation de Marieville, Sainte-Angèle-de-Monnoir, Ange-Gardien et Saint-Paul-d’Abbotsford ne sait pas si elle pourra toucher une part de cet argent.