Le Karaté Don amasse 5500$ pour deux organismes de la région

KARATÉ. La quatrième édition du Karaté Don de Chambly a été couronnée de succès, permettant d’amasser 5500$, le 4 mars.

Les fonds récoltés par Karaté Chambly et Karaté Marieville seront séparés également entre les organismes POSA/Source des Monts et le Centre d’action bénévole (CAB) La Seigneurie de Monnoir.

L’argent servira à financer les programmes J’ai faim à tous les jours de POSA/Source des Monts et J’ai faim pour apprendre du CAB La Seigneurie de Monnoir. Ces programmes ont pour mission d’offrir des repas aux jeunes les plus démunis de la région.

« Quand on parle de J’ai faim à tous les jours, les gens comprennent, explique la responsable des communications de Karaté Chambly et de Karaté Marieville, Sandra Bolduc. Nous avons reçu la collaboration de plusieurs partenaires qui ont contribué en donnant des prix de présence. »

L’événement a réussi à récolter près de 500$ de plus que lors de la dernière édition. Le Karaté Don a amassé au total 17 200$ en quatre ans.

Invité d’honneur

Le Karaté Don accueillait l’ancien boxeur professionnel Alain Bonnamie.

Ce dernier a donné deux cours lors de l’événement à plus d’une centaine de personnes, qui se sont déplacées au dojo de Chambly.

M. Bonnamie, qui s’occupe des Studios Breathe de Magog, de Sherbrooke et de Montréal, était bien heureux de pouvoir venir contribuer à deux causes qui lui tiennent à cœur.

« Le karaté, c’est ma passion, affirme-t-il. Si avec ça, je suis capable d’aider la cause, c’est une excellente chose. »

Alain Bonnamie explique qu’il connaît très bien les problèmes que peuvent vivre les enfants démunis qui arrivent à l’école sans avoir déjeuné.

« J’ai été élevé par ma mère, qui était seule avec trois enfants, raconte-t-il. J’ai connu le sentiment d’aller à l’école sans avoir mangé, j’ai connu la frustration de vouloir faire comme les autres, mais d’en être incapable en raison d’un manque d’argent. »

« Mon enfance m’a appris à avoir de la volonté. J’ai appris à travailler fort pour obtenir ce que je veux. C’est ce qui m’a permis de réussir », conclut M. Bonnamie.