Les élus ne baissent pas les bras

ÉDUCATION. Le député de Chambly, Jean-François Roberge, a dénoncé la décision de la Commission scolaire des Patriotes (CSP) de ne pas demander au ministère d’agrandir l’école secondaire de Chambly et a réitéré son intention de faire avancer le dossier, lo

Il était accompagné des maires de Chambly et de Carignan, Denis Lavoie et René Fournier, ainsi que du président du conseil d’établissement de l’école secondaire de Chambly, Jean Brûlé.

Décision rapide

Le député Roberge considère que la décision qui a été prise par la présidente de la CSP, Hélène Roberge, était précipitée.

« Elle a manqué à sa parole. Au dernier conseil des commissaires, elle s’était engagée à attendre les nouvelles directives du ministère de l’Éducation », a-t-il déclaré.

Le commissaire de Chambly, Christian Huppé, a indiqué que des communications ont eu lieu entre la CSP et le cabinet du ministre après que Sébastien Proulx ait rencontré les élus. Le ministre aurait alors réitéré que l’établissement ne se qualifiait pas pour une demande d’agrandissement.

« Si le ministre fournit de nouvelles directives, et c’est ce que j’espère toujours comme le député et les deux maires, alors il s’agira d’une nouvelle information qui pourrait nécessiter que le conseil des commissaires se penche à nouveau sur le projet », a-t-il mentionné.

Processus

Selon Jean-François Roberge, le processus décisionnel n’a pas été fait de façon démocratique et n’a pas été justifié.

« Ç’a été fait en dehors du conseil des commissaires, sans résolution, sans vote, sans procès-verbal, a déploré le député. C’est une décision qui a été prise sur un coin de table. Aujourd’hui, les élèves et les parents qui désirent l’agrandissement ne comprennent pas pourquoi il y a eu ce refus. »

Interrogée par la mère d’un élève de l’établissement, Marie-Josée Valade-England, pour savoir s’il y aurait un vote officiel lors du conseil des commissaires, la présidente de la CSP a répondu que non.

« Ce dossier-là, comme d’autres dossiers, a été traité en séance de travail et les orientations qui se dégagent d’une séance de travail ont autant de valeur qu’un vote », a réagi Hélène Roberge.

« Nous n’avons pas de résolution parce que l’orientation est de ne pas faire de demande », a-t-elle ajouté.

Étape à venir

Jean-François Roberge sera de retour à Québec le 14 mars et rencontrera à nouveau le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx. M. Roberge veut lui dire que les élus désirent qu’il envoie la directive écrite de leur discussion rapidement à la CSP. Il compte ensuite laisser à M. Proulx un délai de quelques semaines pour agir.

« Mme Roberge avait un argumentaire sérieux, car elle voulait qu’on se conforme à loi. C’était correct, mais M. Proulx nous a dit qu’il ne voulait pas d’une interprétation restrictive de la modalité », a souligné le maire de Chambly, Denis Lavoie.

« Le ministre Proulx nous a dit que nous allions aimer ce qu’il allait faire », a renchéri le maire de Carignan, René Fournier.

Le Journal de Chambly attend des nouvelles de l’attachée de presse du ministre de l’Éducation.