Quatre ados arrêtés les mains sales

Avec l’arrivée du beau temps, les graffitis s’ajoutent au paysage de Chambly. La Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent, a pincé quatre jeunes mineurs qui s’y adonnaient, le 9 juin, vers 23 h 30.

Les quatre adolescents s’amusaient à écrire des mots à caractère sexuel et à dessiner des pénis à l’aide de peinture à vaporisateur dans les modules et sur le ciment au parc des Patriotes.

Un voisin a signalé à la police les quatre tagueurs, qui ont pris la fuite en planche à roulettes. La police a pu constater les dommages, en retrouvant les canettes de peinture dans le parc.

Les agents de la Régie ont attrapé les quatre ados non loin de là. Ils ont collaboré et admis leur délit.

Conséquence

« Les policiers ont ramené chaque jeune chez ses parents. Ils ont eu droit à un avertissement, puisqu’aucun n’avait d’antécédents criminels », note le porte-parole de la Régie, Pierre Tremblay.

Des mesures de réparation pourraient être prises avec la Ville pour réparer les dommages commis. Ces jeunes auraient pu écoper d’un billet.

Selon le sergent Tremblay, ce type d’événement consiste à un cas de délinquance commune, généralement pratiqué par des adolescents, qui souhaitent dépasser les limites.

« Si ces jeunes ne sont pas arrêtés rapidement, ils peuvent continuer pendant presque tout l’été et cela peut entraîner bien des dommages, même s’ils sont seulement deux ou trois », fait remarquer Pierre Tremblay.

Pas inhabituel

L’année dernière, une vague de graffitis avait été remarquée sur différents commerces de la Ville. Ce phénomène a généré quelques maux de tête aux propriétaires, qui devaient payer le nettoyage pour voir disparaître ces œuvres d’art indésirables.

En moyenne, les prix peuvent varier entre 400 $ et 600 $, en fonction de la taille du graffiti.

Le porte-parole de l’époque, André Phaneuf, encourageait les témoins de ce type de grabuge à communiquer avec la police. De cette façon, les agents peuvent attraper plus rapidement les malfaiteurs.

« On encourage les gens à nous appeler et à enlever les graffitis rapidement, pour éviter que ça crée un effet d’entraînement », conseillait-il.