Une bataille entre la CAQ et le PQ

CHAMBLY. Dans la circonscription de Chambly, dont fait partie Saint-Basile-le-Grand, la lutte est féroce entre Jean-François Roberge, candidat sortant de la Coalition avenir Québec (CAQ), et Christian Picard, du Parti québécois (PQ).
La semaine dernière, Guy L’Heureux, du Parti conservateur du Québec, s’est ajouté au quatuor de candidats composé de Christian Picard, Jean-François Roberge, François Villeneuve (Parti libéral du Québec) et Francis Vigeant (Québec solidaire).
Deux candidats semblent cependant se regarder de près et répliquent coup sur coup aux sorties de l’autre. Candidat pour un deuxième mandat d’affilée, M. Roberge est talonné par M. Picard, qui a vu son parti très présent dans la circonscription de 2008 à 2014, de 1994 à 2003 ou encore de 1976 à 1985.
Les deux partis se disputent donc la circonscription âprement, tentant de faire de Chambly un de leurs fiefs. Cela se ressent depuis le début de cette campagne électorale. Les annonces de l’un sont rarement très espacées des annonces de l’autre.
Le chef caquiste, François Legault, fait de son candidat dans Chambly une personne importante dans son organisation. Le chef péquiste, Jean-François Lisée, a fait de Chambly un des premiers endroits où il s’est déplacé au Québec dans sa campagne de soutien à chacun des candidats de son parti.
Quand Christian Picard dénonce la fermeture de services au CLSCRichelieu et lance la campagne « Non à la délocalisation des services de notre CLSC », Jean-François Roberge rassemble élus et comité de citoyens pour dénoncer la fermeture de services au CLSC.
Quand Jean-François Roberge s’insurge contre la volonté du gouvernement de ne pas prévoir cette année d’agrandir l’école secondaire de Chambly, Christian Picard ne tarde pas à dire qu’avec un gouvernement péquiste, l’éducation sera une priorité.
Quand l’un parle du prolongement de la ligne du REM jusqu’à Chambly, l’autre parle plutôt d’un « Grand Déblocage », favorisant le tramway, les bus et le train.
Omniprésent en ce début de campagne, les deux candidats sont partout et croient en leur chance.
Trois autres candidats
Du côté du Parti libéral du Québec avec François Villeneuve et de Francis Vigeant pour Québec solidaire, les candidats se sont lancés dans la campagne plus calmement. Quant au candidat du Parti conservateur, Guy L’Heureux, il n’est entré dans la campagne qu’une semaine après son début.