Guy L'Heureux parle d'économie
« En finances publiques, nous visons des réductions de dépenses de l’État sur trois axes : d’abord, l’État doit abandonne les activités qui ne sont pas essentielles. Il déléguera ensuite de plus en plus d’activités à l’entreprise privée dans la mesure où on pourra sauver de l’argent. Finalement, les ministères devront réviser leurs façons de faire et utiliser leurs ressources pour faire autant avec moins.
En fait, ce qui prime pour nous, ce n’est pas que l’état contrôle tout, mais plutôt le respect de la liberté et des droits de chacun, la responsabilité individuelle, une économie de libre marché en santé et plus de confiance au jugement des Québécois pour une concurrence tant au Canada qu’à travers le monde.
Le Québec verse 3,1 milliards de dollars par année en subventions. Quatre fois plus qu’en Ontario. Nous prendrons cet argent pour diminuer équitablement de 40 % le fardeau fiscal des 240 000 PME québécoises, pour le ramener autour de 12 % sans augmenter le déficit ou la dette. Nous allons aussi diminuer les taxes sur la masse salariale pour aider à la relance de nos entreprises et nous allons diminuer les impôts des contribuables qui se verront de plus en plus choyés par une vraie croissance économique.
Finalement, sans le dédoublement actuel, Revenu Québec et Agence du revenu Canada, on pourrait, selon la Fédération des Chambres de commerce du Québec, économiser entre quatre et cinq cents millions de dollars par année. Le parti conservateur du Québec s’engage donc, à abolir Revenu Québec dès son premier mandat pour réduire une dépense inutile qui n’a pas lieu dans aucune autre province du pays et pour vraiment simplifier la vie des contribuables. »