Privilégier le télétravail
COVID-19
Aujourd’hui, le jeudi 22 octobre, le bilan de la COVID-19 au Québec fait état de 97 321 cas confirmés, soit une augmentation de 1033 depuis 24 heures. Ce sont 20 nouveaux décès qui ont été rapportés, soit un bilan qui évolue à 6094 morts dans la province. Le nombre d’hospitalisations se situe à 553 cas (une diminution de 12), dont 101 personnes aux soins intensifs (une augmentation de 7). Hier, plus de 25 700 tests de dépistage ont été réalisés dans la population.
Le premier ministre François Legault a affirmé en point de presse que « la situation est grave et reste inquiétante ». Il était entouré du ministre de la Santé et des Services Sociaux, Christian Dubé, et du directeur national de la santé publique, Dr Horacio Arruda.
M. Legault a mentionné que 20 décès par jour est une statistique « grave, énorme et pas acceptable ». Puis d’ajouter : « Notre réseau de la santé ne peut pas supporter 1000 nouveaux cas par jour. »
En comparant des données québécoises avec celles des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, le chef du gouvernement a déclaré : « On va mettre quelque chose au clair. La deuxième vague est là et la deuxième vague est très forte, à peu près partout ailleurs dans le monde. »
Privilégier le télétravail
François Legault a aussi demandé aux Québécois des efforts supplémentaires pour diminuer les risques de la propagation, entre autres en privilégiant le télétravail pour tous ceux qui peuvent se le permettre. « C’est la santé d’abord, le reste ensuite. Si on ne contrôle pas la pandémie, tout le reste prend le bord », a-t-il illustré.
Ainsi, à moins d’une semaine de la fin du « Défi 28 jours », M. Legault a répondu qu’aujourd’hui, avec le nombre de cas, « les chances sont faibles » de voir des secteurs d’activités comme les salles à manger des restaurants rouvrir après le 28 octobre. « On se laisse encore jusqu’au début de la semaine prochaine pour leur dire ce qui va arriver à partir du 29 octobre. »
Cette réponse survient alors que l’industrie de la restauration au Québec avait un peu plus tôt lancé une requête médiatisée au gouvernement afin de lui demander de réduire les mesures qui les concernent.
Rappelons que dans les zones rouges, les restaurateurs ont été contraints de fermer leurs salles à manger depuis le 1er octobre. « Les restaurateurs ne sont pas responsables de leur fermeture, a tenu à dire le premier ministre du Québec. Mais c’est un moyen préventif pour réduire les risques de contacts. Ce qu’on constate aujourd’hui, c’est qu’il faut réduire les risques de contacts. Toute occasion de contact social est une occasion d’établir des contacts qui ne sont pas nécessaires. Et dans les restaurants, ce risque existe parce que ce n’est pas tout le monde qui respecte les deux mètres. »