Des normes moins respectées?

Le retour des beaux jours mène les gens à renouer avec l’extérieur. Les lieux publics et privés deviennent source potentielle de rassemblements à surveiller.

La Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent rapporte 11 constats pour non-respect du couvre-feu, 4 constats pour rassemblement dans une résidence privée et 9 pour rassemblement dans un lieu public lors de la semaine du 28 mars au 4 avril. Ces chiffres concernent l’ensemble du territoire couvert par la régie. « Ces statistiques sont relativement constantes. Les catégories peuvent bouger, mais en nombre absolu, de semaine en semaine, ça se ressemble, communique d’entrée de jeu Jean-Luc Tremblay, sergent à la Régie. Les gens nous contacterons peut-être cette semaine, car on tombe sur d’autres mesures. Mais les règles sont relativement claires, on les applique en fonction de nos observations sur la route ou lors de signalements. »

Le soleil se faisant de moins en moins timide, l’appel du regroupement autour de la piscine et du barbecue pourrait être tentant au cœur de la saison estivale pour une espèce privée de socialisation depuis longtemps. « Je vous dirais que l’on ne veut pas prévoir ce qui peut arriver, car on ne sait pas ce qui sera prescrit par la santé publique dans un mois ou deux. Si la vaccination va bon train et que des allégements sont permis, on appliquera ce qui est demandé. Et, si je fais le parallèle avec l’an passé, les dénonciations étaient nettement supérieures à pareille date l’an passé. Les gens ont assimilé les règles et les comprennent mieux. Ils dénonceront donc moins, mais de façon plus pertinente ou fiable par rapport à avant », compare M. Tremblay.

Bulles qui éclatent dans les parcs

Pendant que les écoles se démènent pour faire respecter les bulles-classes, ces bulles éclatent dans les parcs alors que les enfants de diverses familles se côtoient naturellement dans les modules de jeux. « Il y a de la patrouille qui se fait. On est sollicités à tous les secteurs, que ce soit pour les commerces, les lieux publics, les écoles, etc., afin de faire respecter les différentes règles. Ceux qui contreviennent risquent de se faire adresser un constat d’infraction. Les policiers feront ce qu’ils ont à faire en fonction de leur patrouille et adapteront leur intervention en fonction de ce qu’ils observent. Il n’y a pas de recette applicable de tout acabit », termine Jean-Luc Tremblay.