La grève du 27 avril suspendue
Syndicat de Champlain
Le nouvel épisode de grève des enseignants qui devait se dérouler aujourd’hui, le mardi 27 avril, au Centre de services scolaire des Patriotes n’aura pas lieu. L’avis de grève du Syndicat de Champlain a été suspendu vendredi en fin de journée.
Avant le lundi 26 avril, le Syndicat de Champlain, représentant les enseignants, avait 24 heures d’avis pour annuler la période de grève prévue. Les centres de services ont été avertis autour de 18 h vendredi dernier.
C’est à la suite du dépôt d’un projet de règlement sectoriel de la partie patronale, et de la convocation des assemblées générales, que les choses ont changées et que la période de grève, prévue de 14 h 45 à 17 h ce mardi, a été suspendue.
« [À la suite des] rencontres de négociation à la table sectorielle, depuis la semaine dernière, et compte tenu du fait que la partie patronale ait déposé, à la fin de cette semaine [semaine dernière], un projet de règlement sectoriel, le conseil fédéral de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) a décidé de convoquer les assemblées générales », pouvait-on lire sur le site du Syndicat de Champlain vendredi en fin de journée.
Ainsi, le Syndicat de Champlain tiendra « le plus rapidement possible » ses assemblées générales des sections enseignantes. Les détails et le calendrier de ces convocations devraient être dévoilés en ce début de semaine.
Le Syndicat de Champlain souhaite convoquer les assemblées générales prochainement afin de permettre à ses membres de décider « si ce qui se trouve sur la table constitue un règlement sectoriel acceptable pour vous ».
« Comme nous sortons tout juste de l’instance de la FSE-CSQ, vous comprendrez que nous prendrons la fin de semaine pour préparer les documents à vous envoyer en début de semaine », apprend-on sur le site Internet.
Concernant le moment qui devait être consacré à la grève, tous les enseignants du Centre de services scolaire des Patriotes avaient été conviés à Chambly, devant le bureau du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
Parmi leurs revendications, les enseignants demandent une baisse de ratio en classes, un ajout des ressources, un allègement de la tâche, une augmentation de la rémunération afin d’avoisiner la moyenne canadienne… Une attention particulière est aussi demandée sur l’attraction et la rétention du personnel. Rappelons qu’avec la pandémie, la tâche des enseignants s’est accrue, les besoins des élèves se sont amplifiés et la pénurie de la main-d’œuvre en décourage plusieurs.