Plonger du haut d’une montgolfière

La plongeuse de haut vol chamblyenne, Lysanne Richard, n’a pas fini de nous en mettre plein la vue. Celle qui, comme son livre l’indique, plonge de « toujours plus haut » annonce l’une de ses dernières extravagances, un exploit pourtant bien à sa portée : plonger du haut d’une montgolfière.

Mme Richard, qui a confié au journal avoir l’intention de le faire devant des spectateurs cet été, n’a pas que des idées de grandeur, puisque pleine de volonté et de ressources, elle a déjà fait ses premiers essais. « Je reviens tout juste de la carrière Flinkote (à Thetford Mines). On y a fait les premiers tests, en mode attaché, et on a plongé de 24 mètres de haut. On est en train de préciser les plans pour la suite. »

« On a fait les premiers tests, en mode attaché, et on a plongé de 24 mètres de haut. » – Lysanne Richard

Bien entourée

Pour le grand événement annoncé, mais dont la date n’a pas encore été communiquée, elle sera accompagnée de son collaborateur, Yves Milord, spécialiste de plongeon haut vol. Elle a déclaré que « c’est en 2016 que cette idée de fou s’est pointée dans mon esprit. Malgré mes démarches, il y a cinq ans, les circonstances n’étaient pas de mon côté. Grâce au fait que j’en ai parlé à quelques reprises dans les médias, toute une équipe de bons alliés s’est jointe à moi, puis c’est devenu un projet commun avec International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu. Nos premiers tests sont faits, d’autres ont dû être annulés à quelques reprises en raison de la météo (eh oui, une montgolfière, c’est difficile question pluie, vents, etc.) et les prochaines étapes sont inscrites au calendrier. On a hâte de vous en dire et de vous en montrer davantage ».

Une série d’exploits

Rappelons que l’athlète avait réalisé auparavant, en duo, un plongeon synchronisé du haut de la plateforme de 20 mètres du Centre sportif du Parc olympique de Montréal, ainsi qu’un plongeon dans un trou de glace situé 22 mètres plus bas dans la région de Thetford.

Une battante

Mme Richard jongle avec sa carrière de sportive et sa vocation de mère de famille, l’une plus demandante que l’autre, puisqu’elle admet avoir eu à faire quelques concessions. « Il m’est arrivé de devoir renoncer à certaines compétitions. » Elle s’est également remise d’une commotion cérébrale qui lui avait coûté sa « vision 3D », heureusement récupérée depuis. Malgré ces défis, qui jonchent son parcours d’athlète, Lysanne entend toujours se dépasser et ne jamais reculer. « Depuis des années, je travaille fort, je propose des projets, j’investis du temps et de l’énergie. Mais trop souvent par le passé, les choses n’ont pas bougé rapidement et je me suis retrouvée le nez devant des portes fermées. Par contre, depuis un certain temps, les bons alliés se greffent, les portes s’ouvrent, les gens m’écoutent et mes idées prennent de la valeur, car elles deviennent des projets, nos projets. L’année 2021 est déjà ma plus stimulante en carrière, puis du encore plus beau et incroyable s’en vient », a-t-elle déclaré sur les médias sociaux dans un message adressé à son cercle d’admirateurs.

Quant au plongeon tant attendu, elle promet de nous en dévoiler un peu plus dans les jours à venir.