Déconfinement : un retour heureux mais prudent

Le premier ministre Legault a donné son « go » aux salles à manger des restos et aux salles d’entraînement, qui depuis le 31 mai, peuvent à nouveau accueillir leur clientèle à l’intérieur de leurs murs.

Au gym Chez Trottier, on est heureux, mais modérément, car « la peur continue à faire reculer les membres, et rouvrir les gyms en juin, en basse saison l’été, sera très difficile », a déclaré Steve Trottier, le propriétaire. Ce dernier avait également confié au journal que la gestion des abonnements et de la paperasse représentait tout un défi administratif en raison des interruptions de service liées à la pandémie.

« (…) C’est comme la fin du ‘’Seigneur des anneaux’’, quand tout le monde voit Frodon et que tous sont heureux! » – Dominique Théberge

Du côté de Crunch, aussi à Chambly, cet aspect n’est pas problématique. « Pour les abonnements, nous avons l’avantage d’avoir un système ABC, c’est-à-dire que c’est automatique », d’indiquer Carole Darsigny, la gérante. « Les gens sont très heureux qu’on ait rouvert. Ça va super bien de ce côté-là. On a pris nos précautions avec nos clients, on reçoit un maximum de 60 clients à l’intérieur du gym. Ils disposent de désinfectant qu’ils mettent avant et après l’usage d’une machine, et lorsqu’il n’y a pas de bouteille sur la table, les gens doivent attendre. Ça va bien, mais c’est sûr que pour certains, faire du cardio avec un masque n’est pas évident. N’empêche, les gens font attention, ils comprennent l’importance de respecter les normes sanitaires, car ils ne veulent pas que l’on referme. D’autant plus que la dernière fois, on n’a ouvert que pour quelques jours. Ça a été difficile et long, mais on n’avait pas le choix. »

Dans un resto près de chez vous

À la Croisée des chemins, on dit avoir « maudit la température » lorsque seules les terrasses étaient ouvertes et que le temps était pluvieux. Sinon, on qualifie l’ouverture de « tellement magique. Nous avons eu des clients que nous n’avions pas vus depuis très longtemps. Les gens sont contents de nous voir. C’est comme la fin du film du Seigneur des anneaux, quand tout le monde voit Frodon et que tous sont heureux! », suggère Dominique Théberge, coactionnaire, geek et amateur de culture populaire.