Un retour progressif à la normale

Émus par cette avalanche de bonnes nouvelles, en passant par l’ouverture des commerces et le changement de code de couleurs des zones d’alerte jusqu’à l’aube d’un déconfinement total, des citoyens de Chambly commentent ce retour progressif à un semblant de normalité, tandis que d’autres nous font part de leurs attentes et d’un besoin de plus de liberté.

Andréanne St-Jacques, 50 ans

« Pour moi, se déconfiner signifie le fait de renaître, de pouvoir enfin voir nos proches de la famille et nos amis en personne plutôt qu’en vidéo. L’ouverture des terrasses et la levée du couvre-feu nous redonnent notre liberté. C’est le moment que j’attends depuis plusieurs mois, et le seul mot qui me vient en tête, présentement, c’est ENFIN! Avec l’arrivée du beau temps en plus, c’est vraiment bon pour le moral. Nous devons quand même rester prudents pour ne pas revenir en arrière. »

Louis Monty-Tremblay, 35 ans

« C’est un plan que je trouve prudent. Mais ça va vite, on passe d’une couleur de zone à l’autre dans le même mois. C’est sûr que ça change tout, on attendait ça. D’un côté, la pandémie est passée vite, et de l’autre, ça a été interminable. En termes d’école, c’est compliqué avec mon garçon, car il y a des grèves à son école et il y a les pédagos COVID. Mais le retour à la normale en classe en mode présentiel ne m’inquiète pas du tout. On a tous hâte au déconfinement total, à laisser tomber les masques et la distanciation, et à se donner une poignée de main. C’est la prochaine étape. »

Danielle Nadon, 70 ans

« Je suis encore très prudente en cette période de retour progressif. J’y vais lentement même si j’ai envie de courir. Aucune urgence pour moi d’aller faire la fête. Nous nous déconfinons et reprenons nos activités au fur et à mesure que les occasions se présentent. Tout va bien! »

Jean-Nicolas Fournier-Senécal, 29 ans

« J’ai très hâte au déconfinement total, au kickboxing et au piano public. Je n’aime pas trop parler de politique, mais ma philosophie est simple : si ma petite sœur, par exemple, ou n’importe quel autre membre de ma famille se fait vacciner, je vais suivre ma famille, un peu comme un mouton, selon certains. Si je n’ai pas la polio, c’est grâce au vaccin, alors je ne me suis jamais obstiné avec les mesures sanitaires. C’est du gros bon sens. Le déconfinement, ça s’en vient! »

Kim Desjardins, 17 ans

« Pour moi, le retour à la normale ne l’est pas autant pour les jeunes, nous sommes lésés par le fait de ne pas pouvoir avoir notre bal de finissants, qui aurait été la meilleure façon de boucler la boucle de ce chapitre de notre vie. Plusieurs milieux se déconfinent, les enseignants de mon école sont vaccinés, j’ai aussi eu ma première dose la semaine passée et tout va mieux. C’est dommage qu’il n’y ait pas un bal à l’école, dans un lieu où les consignes de la santé publique seraient respectées. Le tout y serait beaucoup plus sécuritaire, parce qu’en bout de ligne, la plupart des gens feront des rassemblements chez eux. »

Dominique Théberge, 37 ans

« J’ai vécu mon confinement et la pandémie assez bien, car j’en ai profité pour prendre des cours à l’université, m’adonner à l’écriture et avancer mes projets personnels et professionnels. Je n’ai pas d’enfants encore. Mais le déconfinement et le retour à la normale fait une différence en ce que ça me permet de revoir les gens. Donc, pour l’aspect social, c’est super agréable. »