Le personnel de la santé devra être vacciné au plus tard le 15 octobre
Aujourd’hui, 393 852 personnes ont été infectées par la COVID-19 au Québec depuis le début de la pandémie, c’est une augmentation de 515 personnes dans les dernières 24 h. Il n’y a pas eu de nouveaux décès qui ont été rapportés lors de cette même journée. Le bilan reste inchangé à 11 293 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 1 517 771 de personnes qui ont contracté le coronavirus. Les décès sont au nombre de 27 027 depuis le début de la pandémie.
À Montréal, le premier ministre du Québec François Legault a fait le point sur la réponse de sa province à la pandémie de COVID-19. Il était accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, et du directeur national de la santé publique de la province, le Dr Horacio Arruda.
C’est lors de ce point de presse que le ministre de la Santé, Christian Dubé a annoncé « qu’à partir du 15 octobre, tous les intervenants de la santé et des services sociaux devront être vaccinés, autant au public qu’au privé. Cette mesure est valide pour les employés et les patients. Le réseau de la santé doit être sécuritaire. Les employés non vaccinés seront suspendus sans solde. » Pour les visiteurs dans un établissement de santé, ils devront présenter un passeport vaccinal.
13 % de non vacciné
M. Legault a annoncé que 87 % des Québécois avaient reçu au moins une dose. M. Dubé a quant à lui précisé que 90 % des cas des hospitalisations sont à Montréal.
Ces 90 % sont majoritairement représentés par les 13 % des Québécois qui n’ont pas encore reçu une dose de vaccin. Cela correspond à 900 000 personnes dans la province. « Le variant Delta est très contagieux et les hospitalisations augmentent. Une personne qui a eu ses deux doses à 30 fois moins de chance de se faire hospitaliser, donc ça compte les vaccins, de préciser M. Legault. La majorité des personnes à l’hôpital ne sont pas vaccinées. »
Manque d’infirmières
« On manque d’infirmières en soin intensif. Ça déborde! On a assez de lits, mais on manque d’infirmières. On est entrain de retourner chaque pierre pour trouver une solution afin d’attirer les infirmières d’expérience », a ajouté M. Legault qui a mentionné qu’il fallait désormais vivre avec le virus et de se fait adapter le réseau de santé.
Rappelons que le 21 mars, le gouvernement Legault adoptait un arrêté ministériel permettant aux établissements de santé de modifier les horaires de travail du personnel, ainsi que de suspendre ou d’annuler les congés déjà autorisés. Depuis, le réseau de la santé québécois a vu plusieurs infirmières quitter la profession. En septembre 2020, il y a un an, l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec indiquait au Devoir que 1134 infirmières retraitées et 700 infirmières auxiliaires retraitées prêtaient déjà main-forte au réseau de santé sur le terrain.
« Pour un bon bout de temps il va falloir accepter un certain risque, accepter des hospitalisations pour la COVID-19. La priorité c’est le financement du réseau de la santé. Le fédéral doit augmenter de transfert en santé sans condition », de conclure le premier ministre.