Moins d’offrandes pour la demande
Les centres d’action bénévole de La Seigneurie de Monnoir (CABSM) et de Saint-Césaire (CABSC) vivent la même réalité en ce temps des Fêtes : moins d’offrandes cette année pour la demande.
« Les gens ont été beaucoup moins généreux en termes de produits et de denrées alimentaires. Comme chacune des municipalités de notre territoire fait sa propre guignolée, elle ramasse l’argent et le conserve », rapporte Johanne Audet, directrice générale du CABSM. Le CABSM n’a pas de guignolée outre celle avec la Caisse Desjardins de Rouville sur la plateforme de La Ruche. « Encore là, le montant qui revient au CABSM est minime, puisque nous devons le remettre à la guignolée du territoire », ajoute Mme Audet. Ce qui reste au CABSM, ce sont les surplus de cannages des collectes de villes. « Cette année, on sait que Marieville, Saint-Mathias et Sainte-Angèle n’ont pas fait de porte-à-porte pour ramasser des denrées.Donc, beaucoup moins de choses pour nos paniers de Noël et pour les dépannages le reste de l’année », conclut-elle.
« Si l’on compare à l’année passée, nous avons reçu moins de denrées. L’an passé, plusieurs entreprises locales se sont mobilisées afin d’apporter de l’aide à la communauté. En raison de cela, le volume était moins important cette année », expose de son côté Gaétanne Gallant, coordonnatrice aux activités du CABSC. Elle souligne par contre que, cette année, le volume est plus élevé que celui des années avant la COVID-19.
Demande présente
La demande est sensiblement la même au CABSM. « Présentement, nous sommes à 12 de moins, mais il reste encore quelques jours et il y a toujours des retardataires », précise Mme Audet au moment d’écrire ces lignes.
La demande est plus importante cette année comparativement à l’an passé au CABSC. « C’est sûrement dû au fait que la PCU (et autres programmes d’aide) est terminée », s’explique Mme Gallant.
Demandes fréquentes
Les cartes-cadeaux d’essence sont populaires parmi ce que demandent les gens au CABSM. « Avec la hausse du prix de l’essence, les petits travailleurs en arrachent et nous n’avons pas de transport en commun efficace sur notre territoire. La personne qui n’a pas de voiture et qui reste à Richelieu, à Marieville ou à Saint-Mathias ne peut pas prendre l’autobus pour aller travailler. »
De son côté, le CABSC a remarqué beaucoup de nouvelles personnes qui demandent de l’aide et les familles sont nombreuses.
Le CABSM envisage répondre à toutes les demandes au mieux de ses capacités. « Les paniers remis aux familles seront sûrement moins gros que par le passé, mais les usagers auront quelque chose à manger pour Noël », termine Mme Audet.