L’année des nids-de-poule

Le climat changeant a malmené l’état des routes ce printemps, les nids-de-poule s’étant faits plus présents cette année.

Au début du mois, les citoyens se sont plaints, tantôt auprès du journal, tantôt auprès de la Ville de Chambly, de la dégradation des routes, notamment pour les nids-de-poule du boulevard de Périgny. Certains ont mentionné l’avenue de Gentilly près de l’école Salaberry, ainsi que la portion de route entre la sortie de l’autoroute 10 et le feu de circulation sur la rue Patrick Ferrar.

« L’asphalte était plus importante sous l’ancienne administration municipale! Je vois les rues se dégrader partout depuis deux ans », s’est plaint un citoyen sur les réseaux sociaux. « Entre la sortie du pont Richelieu et le stop de la rue Saint-Jacques, l’hiver a fait de gros dégats! C’est bourré de nids d’autruches », souligne un autre.

Rappelons que l’an dernier, la Ville a consacré 1,4 M $ de son budget à la réfection des rues Saint-Jacques et David. Cette année, elle prévoit investir 17,25 M $ pour l’entretien des chemins, rues et trottoirs.

« Au printemps (…) Une rue intacte devient alors abîmée d’un nid-de-poule, en seulement quelques heures. » – Ville de Chambly

Les redoux en cause

Il y a deux semaines, la Ville a annoncé que les cols bleus du Service des travaux publics s’adonnaient à réparer les nids-de-poule. « Depuis le début de la fonte des neiges, les cols bleus du Service des travaux publics s’affairent à réparer les nids-de-poule dans les rues de la municipalité. L’eau s’infiltre sous la chaussée. Au printemps, le gel et le dégel font en sorte que l’asphalte gonfle, puis s’affaisse assez rapidement. Une rue intacte devient alors abîmée d’un nid-de-poule, en seulement quelques heures », a expliqué la Ville.

Rappelons que l’on fait le constat homologue d’une présence accrue de nids-de-poule cette année, dans d’autres municipalités du Québec, une situation que les experts attribuent aux fluctuations de climat.

Selon Environnement Canada, depuis le début de l’année 2022, il y a eu deux fois plus de journées de pluie par rapport à la moyenne des 30 dernières années. En mars dernier, CAA-Québec rapportait qu’en quatre semaines, les épisodes de gel et dégel, de pluie et de verglas avait endommagé les rues, prévoyant « une saison épouvantable pour les nids-de-poule ».

Question aux lecteurs :

Que pensez-vous de l’état actuel des rues?