Gravir des montagnes avec l’artiste Manon Marchand

L’artiste-peintre Manon Marchand vous invite à découvrir son exposition, Monter plus haut pour voir plus loin, au Corps de garde du Fort-Chambly.

Portant bien son nom, la série de tableaux réalisés tantôt au pinceau, tantôt à la spatule, exprime, selon l’artiste, la quête d’une vie. Présentée les 21, 22, 23, 28 et 29 mai, ainsi que les 4 et 5 juin, l’exposition met en lumière des paysages aériens, « ce qui diffère des représentations de la plupart des peintres paysagistes, qui ont tendance à opter pour un regard levé ». Usant de la spatule pour créer l’effet rocheux et minéral, elle aime représenter un état « brut et non habité ». Après avoir représenté la nature sous ses airs « sauvages », elle crée, au pinceau, des personnages, généralement randonneurs, et vus de dos, laissant place à l’imagination et aux possibilités pour le public de s’identifier à eux.

« Les gens s’y reconnaissent, et pas seulement en tant que randonneurs. » – Manon Marchand

Son parcours de vie et de profession

Ayant une formation académique solide, Mme Marchand se dit dotée d’un parcours « très institutionnel, mais on peut dire que j’ai aussi trouvé ma propre voie à travers tout ça ». Elle est diplômée en graphisme, en créativité et en enseignement, et continue d’accumuler les diplômes et les certificats en art, ainsi que les séances avec des professeurs.

« C’est après l’université que je me suis vraiment trouvée. Le tournant majeur de ma carrière a été un voyage dans l’Ouest canadien, où j’ai fait de la randonnée pédestre en montagne. J’y ai eu comme une illumination. Alors que j’étais dans une phase d’art abstrait, je me suis intéressée à la représentation de la randonnée pédestre, qui me parlait et ressemblait beaucoup à mon cheminement personnel. »

Pour Mme Marchand, c’est « l’idée de faire des efforts, d’atteindre un but, de profiter de chaque sommet atteint », en montagne comme sur le sentier de la vie, qui est source d’inspiration. 

« Dans la vie, il y a des creux, des montées, et on se ressource en bas. Lorsque l’on monte, on voit ce que l’on a gravi, mais aussi qu’il y a toujours des sommets plus hauts à atteindre. C’est ça, la beauté de la vie, et je pense que ça résonne auprès du public. Les gens s’y reconnaissent, et pas seulement en tant que randonneurs. Ils retrouvent en mon art l’esprit de la quête et de l’accomplissement, et c’est ce qui fait ma popularité. J’exprime tout ça à travers les montagnes. »

Depuis qu’elle a trouvé son style, l’artiste a été récompensée à maintes reprises, notamment d’une mention honorifique du Mondial Art Academia, et du trophée Armand Vaillancourt à la Rencontre des Arts Saint-Jean-sur-Richelieu. Elle vit maintenant uniquement de son art et est représentée par trois galeries du Québec. Elle est aussi membre professionnelle de trois associations évoquant la reconnaissance des pairs, soit IAF, RAAV et MAA.

Notez qu’il sera possible de voir Mme Marchand en pleine action, ce samedi 28 mai à 13h30 dans le stationnement de la Galerie de Miss Rey, alors qu’elle participera à un combat artistique.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site https://manonmarchand.ca