La croissance projetée de la population montérégienne en 2041

L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a délivré le 25 juillet ses projections de la population du Québec et de ses régions dans les années à venir.

L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a diffusé une mise à jour 2022 des perspectives démographiques du Québec (2021 à 2066) et de ses régions (2021 à 2041). La nouvelle projection repose sur la poursuite des tendances récentes observées en matière de fécondité, de mortalité et de migrations.
En 2066, le Québec franchirait la barre des 10 millions d’habitants, la province en est à 8,6 millions aujourd’hui.

Cette mise à jour révèle que 15 des 17 régions administratives voient leurs perspectives de croissance d’ici 2041 être révisées à la hausse comme en Montérégie. Les deux autres, soit Montréal et Laval, voient quant à elles leur population projetée être révisée à la baisse.

16 %
C’est le taux de croissance projeté d’ici 2041 dans la région de la Montérégie.

Tendance liée à la pandémie
L’ensemble de ces révisions s’expliquent notamment par les plus récentes données de migration interrégionale (qui illustrent une réalité moins favorable aux grands centres urbains) et par la répartition régionale de l’immigration permanente et temporaire (un peu moins concentrée à Montréal). C’est donc dire que les nouvelles tendances démographiques, dont certaines sont liées à la pandémie de COVID-19, redéfinissent progressivement les perspectives d’avenir des régions du Québec.

Bien que les nouvelles projections de population soient moins favorables aux grands centres urbains et plus favorables aux régions éloignées, les grandes tendances démographiques régionales persistent :
Les plus forts taux de croissance projetée d’ici 2041 s’observent encore pour les régions adjacentes à Montréal (+ 21 % dans les Laurentides, + 16 % dans Lanaudière et + 16 % en Montérégie). L’Estrie affiche maintenant l’un des taux les plus élevés (+ 17 %).

La Montérégie passerait d’une population de 1 460 933 (2021) à une population de 1 690 453 (2041). La deuxième région du Québec la plus populeuse se rapprocherait ainsi de la première qu’est Montréal.
En effet, la région administrative de Montréal (soit l’île de Montréal) se distingue par une croissance projetée très faible d’ici 2041 (+ 3 %), mais si l’on tenait compte de l’ensemble de la région métropolitaine, sa croissance serait identique à la moyenne québécoise (+ 10 %).

Les régions les plus éloignées des grands centres sont toujours celles pour lesquelles on projette la plus faible croissance, ou parfois même une décroissance, comme c’est le cas pour la Côte-Nord (– 10 %).
Les données par municipalité seront diffusées au cours des prochains mois.

En janvier 2022
Les villes couvertes par le Journal de Chambly sont de plus en plus populaires et populeuses. L’Institut de la statistique du gouvernement du Québec dévoilait, le 13 janvier 2022, son estimation de la population au 1er juillet 2021 dans l’ensemble de nos villes.

Il est possible d’y constater que l’ensemble de la Montérégie a été une région attractive lors de la première année de la pandémie. Entre 2020 et 2021, le taux d’accroissement annuel de la région a été de 9,7 %, alors qu’il n’était que de 3 % en moyenne au Québec. Cet afflux migratoire en Montérégie a bénéficié à plusieurs villes, comme Chambly, Marieville ou encore Carignan. Les plus petites villes ont connu par contre une baisse de leur population, comme il est possible de le constater avec Sainte-Angèle-de-Monnoir.

Dans nos villes
C’est encore une fois Carignan qui se démarque dans la région en voyant sa population croître de 452 nouveaux individus entre 2020 et 2021. Carignan a désormais une population de 11 749 résidants. Depuis 2017, ce chiffre a augmenté de 1730 personnes.

Marieville connaît une évolution presque similaire à celle de Carignan, mais de manière plus modérée. Avec une population de 11 444 habitants, la Ville a augmenté sa population de 161 citoyens.
Même si la Ville de Chambly a vu une hausse de sa population de 22 personnes, elle enregistre depuis au moins 2017, comme Carignan, Marieville et Richelieu, une hausse constante. Ainsi, depuis 2017 Chambly est plus populeuse de 1334 résidants.

Richelieu a enregistré sa plus forte hausse de population depuis les 5 dernières années, en grandissant de 109 nouveaux citoyens parmi ses 5626 résidants.
Saint-Mathias-sur-Richelieu (4596 citoyens) et Saint-Césaire (5999 citoyens) ont enregistré respectivement une légère baisse et une légère hausse à ce chapitre, leurs populations restant stables depuis 2017.

Dans les plus petites municipalités, la Ville de Rougemont s’en sort bien en augmentant sa population de 18 personnes, la faisant grimper à 2859.

Sainte-Angèle-de-Monnoir, la plus petite municipalité du territoire du Journal de Chambly, voit, année après année, sa population diminuer. C’est encore le cas entre 2020 et 2021. Entre 2017 et 2021, elle est passée de 1837 résidants à 1776.

Il est aussi possible de trouver ces données dans le décret de population de l’Institut de la statistique du gouvernement du Québec, chaque début d’année. À noter que le décret de population est publié par la Gazette officielle du Québec. Ces données sont la référence pour l’application de lois et de règlements, ainsi que pour la gestion de programmes gouvernementaux. Le décret est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Il ne s’agit toutefois pas du recensement du Canada.