Bouclier pour les piétons

Lors d’événements festifs sur l’avenue Bourgogne, qui en devient une piétonnière à l’occasion, la Ville de Chambly procède à la location de barrières antivéhicules béliers.

Il y a deux semaines, une camionnette a heurté plusieurs piétons sur le boulevard Saint-Benoît Ouest, à Amqui. Trois hommes ont perdu la vie à la suite de cette embardée.

Le drame d’Amqui a fait réagir des municipalités en matière de sécurité. Par exemple, à Saint-Bruno-de-Montarville, un emprunt au fonds de roulement pour l’achat de barrières mobiles antivéhicules béliers a été adopté à la séance du conseil. Elles seront utilisées dans une zone de la ville qui devient piétonnière lors de rassemblements festifs.

L’avenue Bourgogne est aussi très achalandée en période estivale et nombreux y sont les piétons. La Municipalité souligne faire l’utilisation de ce genre de barrière tout en gardant en tête l’idée de laisser une marge de manœuvre aux véhicules des premiers répondants, tels les camions de pompiers ou les ambulances.

Stratégie policière

Jean-Luc Tremblay, sergent à la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, a vu des barrières mobiles antivéhicules béliers à de « très rares endroits ». Il évoque que ce type de paroi protectrice est possiblement plus populaire dans les grandes villes. « La plupart des places où on en voit (barrières mobiles antivéhicules béliers), c’est dans les endroits où il y a des festivités de planifiées. Est-ce que les villes vont décider d’en mettre à toutes les intersections pour éviter quelque chose qui est extrêmement aléatoire? », met en perspective le sergent Tremblay.

Pour le Service de police, ce type de dispositif ne fait pas partie des habitudes professionnelles à ce jour.