Chronique Coupe du monde féminine de soccer de Cindy Walsh

Coupe du monde féminine de soccer : c’est parti!

Cindy Walsh collaborera avec le journal Les Versants pendant toute la durée de la Coupe du monde féminine de soccer, qui se déroulera du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande. En plus de partager son savoir-faire du haut niveau, acquis en tant que joueuse avec l’équipe canadienne de soccer, cette Grandbasiloise revêtira son costume d’entraîneuse et montrera comment cette Coupe du monde encourage le soccer féminin au Québec.

La Coupe du monde féminine de la FIFA 2023 se tiendra du jeudi 20 juillet au dimanche 20 août, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Pour la première fois, le format de la coupe passe de 24 à 32 pays pour cette compétition, ce qui permet à de nombreuses nations d’y participer. Haïti, la République d’Irlande, le Maroc, le Panama, les Philippines, le Portugal, le Viêt Nam et la Zambie sont les novices dans la compétition. Les nations disputeront 64 matchs dans les 9 villes hôtes en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Cette neuvième édition pourrait devenir la nouvelle compétition féminine la plus fréquentée de l’histoire, tous sports confondus, après l’annonce de la FIFA, le 8 juin dernier, mentionnant que plus d’un million de billets avaient déjà été vendus. C’est déjà plus que la Coupe du monde féminine en entier de 2019 en France. Une bonne nouvelle qui suit l’annonce que les 736 participantes au mondial féminin recevront au moins 30 000 dollars chacune par la FIFA. 

Les Canadiennes prendront part au tournoi pour la huitième fois consécutive. Il y a quatre ans, en 2019, le Canada a été éliminé en huitièmes de finale face à la Suède. Elles ont rebondi un an plus tard, avec le même groupe de joueuses, et sont devenues l’équipe championne olympique en titre au soccer féminin depuis 2020.

Le Canada fera face à l’Australie, au Nigéria et à la République d’Irlande dans le groupe B lors de la phase de groupe, mais aucun match ne sera facile. Les joutes seront diffusées en direct sur TSN et RDS.

Un exemple

Cette édition de la Coupe du monde vise encore à inspirer les populations de tous âges en repoussant les limites et en s’appuyant sur la popularité grandissante du football féminin. Je me suis déplacé à Sainte-Julie, le 7 juillet dernier, pour visiter les joueuses de soccer du Centre de développement du Club du AS Montis. Le CDC est un programme qui regroupe les filles de niveau compétitif des villes de Sainte-Julie, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Basile-le-Grand. Je voulais savoir si des joueuses avaient de l’intérêt à suivre la Coupe du monde féminine. Anaeve Filion, 8 ans, a hâte de regarder les matchs à la télévision, surtout de voir jouer les équipes du Canada et de la France. Olivia Duranceau, 10 ans, aimerait voir le Canada ou l’Australie gagner la compétition internationale, et elle suivra de près l’attaquante des Matildas, Samantha Kerr, du pays hôte. Maude Beaudoin-Girard, 10 ans, n’a pas une joueuse internationale préférée, mais l’attaquante et milieu de terrain pense que la France ou le Canada pourraient passer en finale. En discutant avec le personnel du CDC, nous avons constaté que la Coupe du monde féminine amènera un nouvel intérêt à l’égard de ce sport à travers le monde. 

C’est d’autant plus important que les Canadiennes sont actuellement sixièmes au classement de la FIFA et qu’elles pourraient jouer gros à ce mondial. Une autre raison de ne pas passer à côté de la Coupe du monde féminine 2023 : appuyer une équipe qui pourrait bien dépasser le meilleur classement de son histoire, quatrième en 2003, et encourager les filles à mettre les crampons.