Christian Picard : choisir de faire partie de l’histoire
Le 10 novembre 1987, neuf jours après le décès du fondateur du Parti québécois, René Lévesque, une grave crise de direction secouait le PQ. Pierre Marc Johnson, chef du Parti québécois à ce moment-là, annonçait sa démission. C’est avec l’arrivée en scène de Jacques Parizeau que Christian Picard a pris la décision de non seulement d’étudier et de lire l’histoire, mais également d’en faire partie.
M. Picard a 17 ans lorsque M. Parizeau est choisi pour remplacer Pierre-Marc Johnson en tant que chef du PQ le 19 mars 1988. Il amorce alors une réflexion sur son avenir. Il est passionné d’histoire, mais sa soif de faire avancer la cause du Québec pour en faire un pays l’emporte sur son désir d’apprendre et de lire sur l’histoire. Cette réflexion l’amènera donc vers un choix combiné, c’est-à-dire de continuer de lire sur le sujet périodiquement, mais plus important encore; d’en faire partie intégrante.
Le candidat de Chambly est au Cégep Édouard-Montpetit lorsqu’il crée une cellule étudiante qui s’appelle les Jeunes Péquistes pour en fait en devenir le fondateur et président. Ensuite, il est devenu président du comité national des jeunes, pour finalement devenir membre exécutif du Parti et représentant jeune au conseil exécutif du Parti québécois de Marie-Victorin.
Alors qu’il était président du comité national des jeunes, M. Picard a changé la formule parce que les jeunes étaient élus par les membres seniors du Parti. La proposition de M. Picard de faire élire les jeunes par les jeunes a été acceptée au congrès au début des années 1990 et cette formule est toujours la même aujourd’hui.
Plus loin de la vie politique après le référendum de 1995
Lors de la grande bataille du référendum de 1995, le candidat du PQ dans Chambly était membre du Conseil Exécutif National du Parti québécois. Il aura eu la chance à ce moment d’avoir entre les mains la Déclaration de souveraineté du Québec avant le temps, une période excessivement exaltante pour l’homme de 47 ans.
Après le référendum, Joseph Facal, un ami de longue date de M. Picard, lui avait alors conseillé de se retirer de la vie politique puisqu’il avait un jeune enfant de 2 ans. Son conseil était simple : ne pas faire de la politique tant et aussi longtemps que son enfant ne deviendra pas majeur. C’est pourquoi le résidant de Chambly depuis 10 ans a refusé toutes les offres, tout en continuant de militer pour le Parti.
En 2012, quelques mois après que son garçon ait atteint ses 18 ans, Pauline Marois lui demande de faire partie de son équipe à titre de directeur de cabinet ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs. Poste qu’il aura occupé de 2012 à 2014.
Qui est Christian Picard ?
•Ancien directeur de cabinet du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs;
•Candidat du Bloc Québécois à l’élection de 2015;
•Ancien cadre au Mouvement Desjardins;
•Fondateur de deux entreprises à Chambly dont Sports Momentum;
•Membre du Parti Québécois depuis novembre 1987
•Ancien président du Comité national des jeunes;
•Ancien conseiller à l’exécutif national;
•Ancien président du comté de Gouin lorsque Nicolas Girard était député;
•Ancien agent officiel de Jean-Pierre Charbonneau, député de Borduas.
-À titre de membre et de militant, il a notamment proposé :
•La perception automatique des pensions alimentaires qui est devenue la première loi du gouvernement de Parizeau en 1994;
•Les états généraux de l’éducation lancés par le ministre Jean Garon en 1995;
• Plus récemment, dans le cadre du Congrès national du Parti québécois qui a eu lieu en septembre 2017, il fait adopter :
• La création d’un Panthéon québécois destiné à honorer les hommes et les femmes ayant marqué l’histoire du Québec;
• L’encadrement et la limitation de l’usage des néonicotinoïdes afin de prévenir le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles;
• L’interdiction de l’exploration et l’exploitation des gaz et du pétrole de schiste sur l’ensemble du territoire du Québec.
• Il a également fait adopter au Congrès régional du Parti québécois de la Montérégie:
• De mandater l’aile parlementaire de tenir un sommet économique de la Montérégie;
• De mandater l’aile parlementaire afin de faire pression sur la Commission scolaire des Patriotes pour réaliser l’agrandissement de l’école secondaire de Chambly dans le but d’accueillir les élèves de 4e et 5e secondaire de la région;
• De mandater l’aile parlementaire de la Montérégie de promouvoir la Montérégie comme un pôle industriel de l’électrification des transports au Québec.
– Fondateur du comité de financement du film 15 février 1839 de Pierre Falardeau.