David Pilon : la politique dans le cœur

Conseiller municipal à Richelieu depuis 2009, David Pilon a tiré sa révérence à la fin de son mandat en raison de ses obligations professionnelles. Toutefois, il n’exclut pas un éventuel retour, mais sur la scène provinciale.
M. Pilon explique que ses obligations professionnelles ne lui permettent plus de conjuguer son emploi de jour et celui de conseiller municipal.
Lorsqu’il a été élu en 2009, il était enseignant au cégep de Granby. Depuis la fin de 2014, il a obtenu un poste de directeur adjoint aux études auquel s’ajoute présentement une charge de directeur aux études par intérim. « J’ai beaucoup moins de temps et un horaire moins souple. Pour moi, être conseiller n’était pas un salaire d’appoint. Je le faisais, car je crois vraiment au travail des élus et en l’importance de s’impliquer », affirme-t-il.

Organismes communautaires

Le papa de deux enfants, 12 et 9 ans, se réjouit de son travail accompli auprès du milieu communautaire. « Maintenant le maire comprend mieux les attentes et les besoins des organismes richelois. Pour leur part, les organismes connaissent plus les limites et les contraintes administratives de la Ville. C’était important qu’on sache qu’une petite ville comme la nôtre ne peut pas se passer de ses organismes communautaires », souligne M. Pilon.
Il estime toutefois qu’il reste du travail à faire, comme la création d’une table de concertation réunissant la Ville et les organismes. Selon lui, cela permettra de clarifier les rôles de chacun et d’établir la bonne façon de travailler ensemble pour améliorer la qualité de la vie sociale des citoyens.

Politique provinciale

Bien qu’il compte se consacrer en grande majorité à sa carrière dans le domaine de l’éducation, David Pilon ne tourne pas complètement le dos à la politique.
Il affirme cependant ne pas vouloir se lancer au provincial tout de suite. « Je remarque que sur l’échiquier politique, aucune alternative n’est offerte pour les nationalistes progressistes de gauche comme moi, témoigne le directeur. Je ne ferme la porte à rien, mais je ne fais pas beaucoup d’efforts en ce sens pour l’instant. »
Questionné sur ces intentions pour les élections de 2018, il demeure prudent. « Mes enfants sont encore jeunes et je ne suis pas sûr que la conciliation travail-famille serait facile. Par contre, un an en politique, c’est long ! En 2022, mes enfants seront plus vieux et je succomberai peut-être au chant des sirènes », confie le Richelois de 39 ans.