Recommandations de la Commission municipale du Québec envers la Ville de Richelieu

Recommandations de la CMQ envers la Ville de Richelieu

Dans le cadre de la situation conflictuelle entre des membres du conseil municipal et du personnel de l’administration de la Ville de Richelieu, la Commission municipale du Québec (CMQ) a effectué certaines recommandations.

La CMQ recommande tout d’abord que la Ville planifie et tienne régulièrement des activités de rapprochement entre les membres du conseil et le personnel (ateliers, formations, causeries, pauses-santé, etc.).

« Il est important d’établir de nouvelles bases relationnelles afin que les membres du conseil et tous les fonctionnaires, ce qui inclut plus particulièrement ceux de l’administration, puissent collaborer de manière efficace, et ce, sans méfiance mutuelle », fait savoir la Commission municipale du Québec.

Aide et soutien 

La CMQ souhaite que le directeur général de la Ville, Manuel Bouthillette, mette en place des mesures d’aide et de soutien pour les employés affectés par le conflit et présentant des séquelles. « Considérant la gravité et l’intensité des actes répréhensibles qui ont été commis, il a été constaté que certains employés avaient de la difficulté à surmonter la situation », avance l’organisme, qui suggère le concours de ressources externes. 

Une attention à poursuivre

Il est suggéré que la Direction régionale de la Montérégie du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) continue d’être attentive au déroulement de la situation qui prévaut à la Ville afin d’informer la ministre de tout problème qui pourrait justifier la mise en place d’un cadre plus contraignant.

« Compte tenu des intentions refoulées du maire à l’égard de l’administration, il est important que la Direction régionale du MAMH puisse signaler rapidement toute situation grave qui pourrait justifier une intervention plus coercitive.

Par ailleurs, afin d’apaiser la déception des fonctionnaires et afin d’éviter autant que possible que des situations d’ingérence ne soient pas sanctionnées si elles devaient se reproduire, une autre recommandation s’impose », écrit la CMQ.

Elle conseille que les élus modifient leur Code d’éthique et de déontologie afin d’y ajouter une ou des règles interdisant leur ingérence dans l’administration de la Ville.