Pas de retour de Jean Lacroix à L’Assomption

Chambly. L’ex-directeur général de Chambly et de L’Assomption, limogé dans les deux cas, a perdu sa cause devant la cour contre la municipalité de L’Assomption.
Jean Lacroix, ancien directeur général de L’Assomption, vient de perdre sa cause contre la Ville où il a été directeur général pendant moins d’un an. Congédié en 2015, le juge du Tribunal administratif du travail Guy Roy indique que la Ville a respecté les clauses du contrat avec M. Lacroix en lui versant une indemnité de licenciement pour son congédiement. La clause prévoyait une indemnité de départ préétablie de 26 semaines de salaires. Une indemnité qui a été perçue par l’ancien directeur général.

« Il y a une procédure judiciaire qui est en cours donc je ne commenterai pas cette décision. » – Denis Lavoie

Le juge a été très dur à l’encontre de l’ancien directeur général indiquant que ce dernier avait fait une « utilisation éhontée du système de justice ». L’ancien fonctionnaire demandait d’être réhabilité à son poste à L’Assomption, chose qu’a refusée le magistrat.
À Chambly
La demande du plaignant est similaire dans la cause qui l’oppose à la Ville de Chambly.
En 2013, Jean Lacroix se faisait renvoyer de l’hôtel de ville de Chambly. Il y occupait là aussi le poste de directeur général depuis 2009. Congédié en 2013, M. Lacroix a contesté à la Commission des relations de travail cette décision et a fait savoir qu’il souhaitait réintégrer son travail.
L’ex-directeur général à Chambly avait été congédié pour « fautes lourdes dans ses fonctions », « manque de loyauté » et « lien de confiance rompu ».
Lors du vote de la résolution du conseil municipal de Chambly mettant un terme au contrat de M. Lacroix, la municipalité de Chambly indiquait que ce dernier avait dérobé des documents originaux de la ville de Chambly et utilisé son temps de travail à la municipalité à d’autres fins.
Denis Lavoie n’a pas souhaité commenter le jugement rendu à l’encontre de M. Lacroix. « Il y a une procédure judiciaire qui est en cours donc je ne commenterai pas cette décision. Ce dernier a déjà commenté sa cause sur les réseaux sociaux, nous ne manquerons pas de le rappeler. »
L’affaire opposant M. Lacroix à la Ville de Chambly devait se tenir en février. Pour des raisons personnelles, le procès a dû être reporté à une date ultérieure.