Plainte de la DG de la Maison SMC contre le CISSS Montérégie-Centre
Hélène Langevin, directrice générale de la Maison d’hébergement Simonne-Monet-Chartrand, a déposé une plainte de harcèlement psychologique à la Commission de la fonction publique, à l’encontre du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre (CISSSMC).
La plainte a été déposée le 4 juillet dernier. Dès le lendemain, la Commission a soulevé d’office son absence de compétence pour entendre ce recours puisqu’elle constate que Mme Langevin n’est pas une fonctionnaire nommée en vertu de la Loi sur la fonction publique.
Afin de rendre une décision sur le dossier, la Commission a demandé aux parties de lui transmettre par écrit, au plus tard le 19 juillet 2023, leurs commentaires concernant sa compétence à l’égard de ce recours. Le CSSSMC a fait parvenir ses commentaires le 19. Mme Langevin n’a fait parvenir aucun commentaire. Au bout du compte, encore, la Commission a jugé qu’elle n’a pas la compétence pour entendre ce recours. « Mme Langevin doit être une fonctionnaire, soit une salariée nommée en vertu de la Loi, et ne pas être régie par une convention collective pour que la Commission puisse se saisir de sa plainte de harcèlement psychologique », résume la Commission à travers sa décision.
Rappelons que la Maison d’hébergement SimonneMonetChartrand est un organisme financé par le CISSSMC.
» Ce n’est aucunement entériné par le CA. » – Marie Michèle Nahas
Arrêt de travail
Le journal a tenté de joindre Hélène Langevin afin qu’elle précise les reproches dirigés envers le CISSSMC. Depuis février 2023, elle est en « congé maladie ». « Mon état de santé précaire ne me permet pas de donner suite à votre demande », a répondu au journal Mme Langevin. En son absence, c’est France Racicot qui assure l’intérim. Elle y travaille depuis septembre 2021.
De son côté, au moment d’écrire ces lignes, le CISSSMC n’avait pas précisé au journal ce qu’Hélène Langevin lui reproche.
Un CA surpris
Le conseil d’administration (CA) de la maison d’hébergement soutient ne pas être au courant de la plainte déposée par Hélène Langevin envers le CISSSMC. « Si Mme Langevin a fait une plainte contre le CISSSMC, ses démarches devaient être purement personnelles. Ce n’est aucunement entériné par le CA », avance Marie Michèle Nahas, présidente du CA.
« Vous m’apprenez quelque chose qui me scie les deux jambes », affirme de son côté Dale Hanley, vice-présidente du CA. Mme Hanley ajoute ne pas avoir de contact avec Hélène Langevin depuis son arrêt de travail.