Près de 800 signatures contre l’éolien à Saint-Angèle-de-Monnoir
La pétition citoyenne contre le projet d’implantation d’éoliennes à proximité d’habitations a été déposée aujourd’hui dans les Villes de Saint-Césaire et Sainte-Angèle-de-Monnoir.
Le projet éolien qui pourrait débuter à Saint-Angèle-de-Monnoir, couvre deux MRC et les trois municipalités de Sainte-Angèle-de-Monnoir, Saint-Césaire et Sainte-Brigide-d’Iberville.
Le 25 juillet, un groupe de citoyens a déposé une pétition de près de 800 signatures dans les deux premières Municipalités. « Une majorité des signataires ne sont pas contre la technologie des éoliennes, mais elle est contre leur installation à proximité des résidences. Le projet prévoit de les mettre à 600, 700 m d’habitations. Le regroupement s’opposent à cela. Les citoyens de Sainte-Brigide devraient se joindre à nous après les vacances de la construction », d’indiquer un des membres du Regroupement citoyens éolien Monnoir, Léon-Maurice Lavoie, ce qui devrait faire monter le nombre de signataire de plusieurs centaines de noms.
Projet Éolien Monnoir
Quatre éoliennes devraient être installées prochainement sur le territoire de Sainte-Angèle-de-Monnoir. Une initiative retenue par l’appel d’offres d’Hydro-Québec.
Denis Paquin se veut rassurant. Le maire de Sainte-Angèle-de-Monnoir, Denis Paquin, a déjà fait savoir qu’il appuyait le dossier d’installation d’éoliennes soumis par la Coopérative d’électricité de Saint-Jean-Baptiste et son partenaire Boralex, lors d’un appel d’offres d’Hydro-Québec, qui souhaite augmenter de 50 % sa production d’électricité d’ici 2050.
Pas de résistance « déraisonnable »
Le projet, nommé » Éolien Monnoir « , s’installera aussi sur le territoire des villes de Sainte-Brigide-d’Iberville et de Saint-Césaire, et comptera entre 15 et 20 éoliennes. Le contrat d’achat d’électricité s’établit sur 30 ans et représente un investissement de 270 millions $, selon les promoteurs.
« Pour le moment, ce sont bien quatre éoliennes qui seront installées sur le territoire de la municipalité, mais rien n’est encore figé, assure l’élu. La position du conseil municipal est de s’inscrire dans quelque chose de plus grand que la ville. Ce sont des visées gouvernementales. Il faut varier nos ressources d’énergie et ne plus compter que sur l’hydroélectricité pour se diriger vers l’éolien. Nous voulons décarboner le Québec. » Le maire indique cependant qu’il n’ira pas contre l’acceptabilité sociale de ses citoyens, mais qu’il ne voit pas de « résistance déraisonnable. »
Pour M. Lavoie, ces plus de 1000 signatures montrent que l’acceptabilité sociale n’y ait pas. « Le dépôt de cette pétition est préliminaire, c’est-à-dire que nous récoltons encore des signataires. Les Municipalités ont un pouvoir réel dans ce dossier de s’opposer à l’installation d’éoliennes sur son territoire aussi proche des habitations. », de rappeler M. Lavoie.
Le regroupement compte actuellement une vingtaine de membres actifs.