Retour d’Opération Nez rouge sur le territoire

C’est un retour pour Opération Nez rouge dans le secteur. Le service de raccompagnement ne desservait plus la région du bassin de Chambly depuis trois ans lors de la période des Fêtes.

En 2021, Opération Nez rouge secteur du bassin de Chambly annonçait que la campagne de raccompagnement n’aurait pas lieu dans la région. En 2022, le Centre de bénévolat de la Rive-Sud mentionnait qu’il mettait fin à sa collaboration avec Opération Nez rouge à titre de maître d’œuvre pour les centrales de la région du bassin de Chambly.

« On était déçus de ce fait, donc, on a réglé la situation. » – Cynthia Chartrand-Jetté

C’est Opération Nez rouge Longueuil-Rive-Sud qui s’est donc mis à recevoir les demandes issues du secteur. Comme ce n’était pas son territoire, l’organisme ne pouvait pas répondre à l’appel. « On était déçus de ce fait, donc, on a réglé la situation », explique Cynthia Chartrand-Jetté, coordonnatrice Opération Nez rouge Longueuil-Rive-Sud. Ses troupes s’activent désormais sur un plus vaste territoire, prenant notamment sous son aile la région du bassin de Chambly. Chambly, Carignan, Marieville, Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu et Sainte-Angèle-de-Monnoir font, entre autres, partie des villes jusqu’où se rendent les équipiers d’Opération Nez rouge.

Consommation responsable

Plusieurs campagnes de sensibilisation sur la consommation responsable ont été lancées au fil des années. « On sent l’effet. On voit cette volonté des gens », avance la coordonnatrice. Elle pousse la réflexion plus loin en incluant les tenanciers de bar et les restaurateurs qui se joignent à la démarche.

« Les entreprises nous appellent pour s’assurer d’avoir tout en main pour diriger la clientèle vers un retour sécuritaire à la maison », remarque-t-elle.

Une demande présente

Depuis le 24 novembre, du jeudi au samedi, de 20 h à 3 h, les bénévoles de Longueuil-Rive-Sud raccompagnent les clients ayant consommé de l’alcool. Contrairement à l’habitude, la clientèle a sollicité le service dès sa mise en vigueur.

Le recrutement de bénévoles n’est pas un enjeu, mentionne Cynthia Chartrand-Jetté. Cependant, quand les bénévoles manquent, l’organisation n’a d’autre choix que de fermer les lignes dans la soirée. « C’est aussi simple que plus on a de bénévoles, plus on peut répondre à l’appel », établit Mme Chartrand-Jetté. Dans les grosses soirées, les vendredis et samedis, elle estime avoir besoin de 80 à 100 bénévoles.

Cynthia Chartrand-Jetté raconte qu’il arrive rarement des « situations désagréables » lors d’une soirée de raccompagnements. Elle parle davantage d’événements « loufoques » ou de tactiques pour garder éveillé le raccompagné éméché.