Scouts : un esprit qui perdure

Le groupe 45e Vallée-des-Monts prépare la rentrée des scouts. La présidente, Natacha Bérubé, assure que la mentalité de la communauté reste bien la même au fil du temps.

Être scout aujourd’hui, est-ce bien différent d’auparavant? Natacha Bérubé, la présidente du groupe 45e Vallée-des-Monts, qui couvre le territoire allant de Saint-Mathias à Saint-Césaire, assure que les codes de conduite n’ont pas changé. « L’esprit scout est composé de développement personnel, de travail d’équipe, de communauté et de respect de la nature. Les valeurs d’esprit d’entraide ont traversé le temps. »

Des jeunes réceptifs

La société a évolué avec une ouverture manifeste vers les nouvelles technologies. Mais la présidente affirme que les téléphones mobiles et autres tablettes n’ont pas leur place dans les activités. « L’idée est d’enseigner aux jeunes les premiers soins, de savoir s’organiser avec peu de moyens, de les sensibiliser à la nature, de savoir se repérer grâce à la mousse des arbres ou une boussole. De toute façon, il arrive fréquemment qu’il n’y a pas de réseau dans les camps que nous organisons. La dimension technologique pourrait être d’enseigner le fonctionnement d’un GPS en forêt. »

La protection de l’environnement est l’un des piliers de la pensée scoute. Natacha Bérubé n’hésite pas à appuyer sur ce point. « C’est notre pédagogie. La société a évolué dans la gestion de ses déchets et nous formons des jeunes pour qu’ils soient capables d’avoir une réflexion à ce sujet. Cela amène un côté éducatif en complément de l’école. »

Par rapport aux nouvelles générations, la présidente du groupe 45e Vallée-des-Monts affirme que la mentalité scoute est bien acceptée. « Nous n’avons pas de problème d’utilisation de cellulaire et il n’y a aucun enjeu à ce sujet. Les jeunes attirés par le scoutisme sont déjà ouverts à cet état d’esprit. Ils veulent des activités et lorsqu’ils partent en camp, ils ne s’ennuient jamais! »

La structure recherche constamment des animateurs pour accueillir encore plus de jeunes jusqu’à 17-18 ans. « On se réunit une fois par semaine et nous organisons des camps par moments, poursuit Natacha Bérubé. On entraîne parfois les plus jeunes au camping, mais les plus vieux peuvent partir en camp pendant une semaine. La dernière fois, ils ont dormi dans un sous-marin en Gaspésie! »