Un bal de finissants très attendu
Cette année, les bals de finissants seront autorisés afin de souligner la fin de parcours des jeunes de 5e secondaire.
Pour le Chamblyen Olivier Desjardins et ses amis du secondaire, le bal était grandement attendu. « Ça va se faire à l’hôtel, dans une sorte de salle de congrès. On va aussi avoir un souper, et je crois que l’on va danser et avoir des prix, un peu comme ce qui se faisait auparavant. Je crois qu’on va peut être ajouter le masque, mais sinon, tout devrait être pareil selon nos professeurs », décrit le jeune de 16 ans, finissant de l’école De Mortagne, à Boucherville.
Jusqu’au début de l’année, les élèves ne savaient pas si leur bal pourrait se tenir en juin. « Quand on en a eu la confirmation et qu’on a su qu’un comité était sur le coup et avait tout organisé, j’étais heureux, de confier Olivier. On ne peut jamais être sûr à 100%, mais on a vraiment confiance que ça aura lieu. J’ai hâte de pouvoir fêter la fin de mon secondaire et de passer par cette tradition comme tous l’ont déjà fait. »
« Dès qu’on arrive au secondaire, on entend parler du bal et c’est un des événements marquants de notre vie (…) » – Olivier Desjardins
Bien boucler la boucle
Pour Olivier, si le bal des finissants est important, c’est surtout parce que « Dès qu’on arrive au secondaire, on entend parler du bal et c’est un des événements marquants de notre vie, donc j’aimerais beaucoup passer par cette étape et couronner mes cinq années de secondaire d’un bal des finissant. Pour moi, il est quand même important de souligner la fin de cette étape avec mes amis et d’avoir du plaisir là-bas. »
Rappelons que l’année dernière, seulement deux semaines avant la fin des classes, Québec donnait le feu vert aux élèves quant à l’organisation des bals de finissants et des remises de diplômes, à condition de les tenir à l’extérieur, au début juillet.
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, s’est adressé aux étudiants sur les réseaux sociaux pour leur transmettre ses vœux. « Pour plusieurs, cet événement a dû être sacrifié ces deux derniers ans. À vous, je veux adresser un merci particulier pour votre résilience. Les finissantes et les finissants de la cohorte 2022 pourront enfin célébrer ce rite de passage important. J’espère que cette nouvelle vous apporte du réconfort », a écrit Jean-François Roberge.