Un « monument » patriotique à Richelieu
Le 24 mai dernier, la Ville de Richelieu a procédé au dévoilement de son « nouveau monument » rendant hommage aux patriotes, en mémoire du passage de l’armée anglaise sur le territoire de la municipalité en 1837.
Situé près du bureau d’information touristique de Richelieu (2365, chemin des Patriotes), le monument inauguré consiste en un panneau aux allures de babillard, réalisé grâce à l’appui financier du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Des faits « méconnus »
L’événement, qui était diffusé en direct sur les médias sociaux de la Ville, a réuni entre autres le maire, Jacques Ladouceur, les conseillers Stéphane Bérard et Tania Ann Blanchette, et l’historienne Alex Lauzon, à l’origine des recherches qui ont mené à la production du panneau. « Je me suis demandé quels événements avaient eu lieu par rapport à la rébellion des patriotes à Richelieu. Puis, j’ai eu l’aide de Paul-Henri Hudon, historien bien connu de la région, de Chambly, qui m’a référée au récit d’un soldat anglais, Sydney Bellingham, qui mentionnait que les troupes britanniques du général Wetherall, qui se rendaient à la bataille de Saint-Charles (…) étaient passées à Richelieu », a expliqué l’historienne. Le panneau érigé servira notamment à informer la population et les touristes quant à cette portion de l’histoire, qu’une majorité de personnes ignoreraient selon la Ville.
« Je suis très heureux et fier de pouvoir mener ce projet à terme (…) c’est parti d’une idée de monsieur Michel Filteau
Un double hommage
La famille de l’ex-conseiller Michel Filteau, décédé à l’âge de 62 ans en 2019, était également présente pour lui rendre hommage en même temps qu’aux patriotes, puisque c’est de lui qu’est venue l’idée de souligner la contribution des patriotes. « Je suis très heureux et fier de pouvoir mener ce projet à terme (…) c’est parti d’une idée de monsieur Michel Filteau, élu comme conseiller municipal avec moi en 2017 », a déclaré le maire Ladouceur, qui estime que le lieu choisi est idéal, « puisqu’on (y) a le chemin des Patriotes, on (y) a la rivière Richelieu, et on sait que les gens sont passés par ici pour défendre à l’époque le bien collectif (…) le patriotisme qui était d’avoir gardé quand même l’unité québécoise, canadienne-française (…)