À un mois du début de la campagne des élections générales
Un mois avant le début de la campagne électorale pour les élections provinciales du 3 octobre 2022, quelles sont les candidatures déjà annoncées.
À ce jour, dans la circonscription de Chambly (Carignan, Chambly, Richelieu, Saint-Basile-le-Grand et Saint-Mathias-sur-Richelieu), Jean-François Roberge, le candidat sortant de la Coalition avenir Québec (CAQ), sera le candidat sortant. Le Parti québécois du Québec (PLQ) a annoncé Marie-Laurence Desgagné comme candidate dans Chambly. Le Parti conservateur du Québec (PCQ) présentera Daniel Desnoyers. Vincent Michaux-St-Louis se présentera quant à lui sous l’étiquette de Québec solidaire (QS).
Dans la circonscription d’Iberville (Ange-Gardien, Henryville, Marieville, Mont-Saint-Grégoire, Noyan, Rougemont, Saint-Alexandre, Sainte-Angèle-de-Monnoir, Sainte-Anne-de-Sabrevois, Sainte-Brigide-d’Iberville, Saint-Césaire, Saint-Georges-de-Clarenceville, Saint-Paul-d’Abbotsford, Saint-Sébastien et Venise-en-Québec), Steve Trinque sera le candidat pour le PLQ. Pour le Parti québécois (PQ) cela sera Jean-Alexandre Côté. Philippe Jetten-Vigeant portera les couleurs de QS. Audrez Bogemans représentera les idées de la CAQ.
Les candidats pourront déposer officiellement leur candidature auprès du bureau du directeur du scrutin d’Élections Québec au plus tôt à 14 h, le deuxième jour qui suit la prise du décret qui permet de déclencher la période électorale. Au plus tard, la candidature pourra se faire à 14 h, le 16e jour précédant le jour de l’élection.
À deux mois de l’échéance
Les candidats sont aujourd’hui à deux mois des élections générales, à 1 mois du début de la campagne (rappelons que la Loi électorale prévoit que la période électorale s’échelonnera au plus tard du 30 août au 3 octobre 2022).
Le 3 octobre, les deuxièmes élections générales québécoises à date fixe désigneront les gagnants.
Quelques règles
À l’approche des prochaines élections provinciales, le directeur général des élections du Québec, Pierre Reid, désire aviser les électrices et les électeurs, ainsi que tout groupe et toute organisation, que des règles encadrent les interventions partisanes en période électorale.
De manière générale, les dépenses qui favorisent ou défavorisent l’élection d’une personne candidate ou d’un parti politique sont réservées à ceux et celles qui cherchent à se faire élire. Ainsi, les citoyens, les organisations et les entreprises ne peuvent pas utiliser leur capacité financière pour tenter d’influencer le débat politique.
Dépenses électorales
Le contrôle des dépenses électorales a notamment pour objectif d’assurer l’équité et l’égalité des chances des personnes candidates et des partis. Il vise aussi à limiter l’influence de l’argent dans le débat politique, à assurer la visibilité prédominante des partis et des personnes candidates en période électorale et à favoriser la confiance de l’électorat dans les institutions démocratiques.
En période électorale, les tiers peuvent exprimer leurs opinions dans la mesure où leurs interventions ne coûtent rien, de la conception et de la production de l’intervention jusqu’à sa publication et sa diffusion.
Une personne, un groupe ou une organisation doit ainsi éviter d’engager des dépenses qui ont pour effet de donner de la visibilité à une personne candidate ou à un parti, peu importe que cette visibilité soit positive, neutre ou négative. La Loi prévoit toutefois quelques exceptions, comme la publication d’un article dans un journal ou toute autre couverture médiatique.
À propos d’Élections Québec
Élections Québec est une institution neutre et indépendante qui a pour mission d’assurer l’intégrité, la transparence et la fiabilité des élections, et de promouvoir les valeurs démocratiques québécoises. Elle compte notamment sur les 125 directrices et directeurs du scrutin aux quatre coins du Québec responsables d’organiser les élections dans les 125 circonscriptions électorales.