Paul St-Pierre Plamondon rallie les troupes à Chambly
Le 8 août dernier, partisans et membres de la formation péquiste dans la circonscription de Chambly étaient réunis au restaurant La Croisée des chemins pour y accueillir le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, de passage dans le cadre de sa tournée estivale, à plus d’un an des élections provinciales.
Malgré la popularité du gouvernement Legault que révèlent plusieurs sondages, le Parti québécois (PQ) rêve d’une reconquête, et maintient la flamme dans la circonscription de Chambly. « À la base, on est des gens crinqués pour une bonne cause, et il est important de se regrouper comme on le fait aujourd’hui. Moi, j’arrive dans chaque ville avec l’espoir d’y trouver du monde de toutes les générations qui ont le goût de rêver, de bâtir, et qu’on est moins nombreux à être éteints. », à déclaré, lors de l’événement, le politicien surnommé PSPP.
Des enjeux nationalistes
Abordant les question de langue, de souveraineté, et traitant de l’avenir de sa formation, M. Plamondon a prononcé un long discours à propos du mouvement nationaliste, qu’il estime bénéficier d’un second souffle. « C’est une belle époque parce que ceux qui vont militer pour le Parti québécois seront authentiques, et ce que l’on va mettre de l’avant aux prochaines élections sera très vrai. »
« (…) j’arrive dans chaque ville avec l’espoir de trouver du monde de toutes les générations qui ont le goût de rêver, de bâtir (…) » – Paul St-Pierre Plamondon
La gestion de la pandémie
Lui succédant au micro, le président de l’exécutif du Parti québécois pour la circonscription de Chambly, François Blanchette, a aussi pris la parole : « Pour un tel événement, on aime que les gens répondent présents. On peut dire qu’on vient de passer un bon moment, et on dirait qu’après un événement comme celui-ci, on a encore plus d’adrénaline. »
En entrevue avec le journal, ce dernier a aussi souhaité aborder la question de la gestion de la pandémie par le gouvernement caquiste. « Dans le dossier de la pandémie, personne n’a été de mauvaise foi, car c’est nouveau pour tout le monde. L’amalgame qu’a fait le chef du Parti conservateur, Éric Duhaime, entre l’application des mesures sanitaires au Québec et les régimes antidémocratiques est démagogique et dangereux », a-t-il commenté, en se référant à l’entrevue menée par le journal auprès de M. Duhaime, au début du mois de juillet. Rappelons que ce dernier avait confié au journal être revenu en politique pour défendre les droits et libertés individuels, qu’il estimait « très fragiles ».
« J’ai vu ça dans des régimes qui n’avaient rien à voir avec la démocratie, et les trois partis à l’opposition n’ont pas offert d’opposition », avait-il déclaré.