Une friperie pour la communauté
La friperie de Sainte-Angèle a procédé à son ouverture officielle, installée dans la sacristie de l’église de Sainte-Angèle-de-Monnoir.
Cinq Angèloiriennes se sont unies pour le bien de leur communauté. Le quintette féminin a forgé un comité visant à mettre sur pied la friperie désormais installée à Sainte-Angèle-de-Monnoir. Ce sont 50 % des profits de la friperie qui iront à la communauté citoyenne de la municipalité. Des activités familiales, de type cinéma extérieur, offrant des gratuités sont un exemple que propose Véronique Paré, vice-présidente du comité de la friperie.
L’autre moitié des profits ira à l’église pour la restauration du clocher et autres rénovations. « L’église a besoin d’argent pour survivre. C’est un lieu important pour la communauté », souligne Mme Paré, impliquée à divers égards dans la municipalité.
« Les gens ont été généreux. » – Véronique Paré
Pour monter le projet favorablement adopté par les élus municipaux, les responsables de l’initiative ont visité d’autres friperies. « C’était un enjeu d’essayer de comprendre et de visualiser notre espace », explique la vice-présidente. Outre le lieu, recueillir les dons faisait aussi partie du défi. « Les gens ont été généreux », confirme-t-elle, à moitié surprise, en mentionnant que la communauté angèlorienne en est une tissée serrée.
Mis à part le linge, l’organisme amasse jouets, articles de cuisine, outils, etc. :tout pouvant aider, à l’exception de meubles volumineux. Pour recevoir les dons, un citoyen a construit bénévolement de ses mains une benne permettant de donner à toute heure. La friperie est ouverte les vendredis, de 14 h à 17 h, ainsi que les samedis, de 9 h à 12 h. Advenant des funérailles, l’espace sera fermé.
Une église à réparer
Construite en 1872, l’église est considérée par certains comme un joyau architectural constituant l’âme et le cœur de la municipalité. Le clocher de l’église de Sainte-Angèle-de-Monnoir avait nécessité une expertise et présenté différents problèmes. Il fait l’objet de travaux à court, moyen et long termes.
Sur un horizon d’une dizaine d’années, ce sont des travaux de plus de 200 000 $ qui sont requis. C’est ce que mentionne le rapport de l’architecte David Nadeau. Les travaux à considérer en premier lieu sont les suivants : retirer la statue située sur le devant de l’église; adresser les problèmes de corrosion sur les toitures nouvelles de la nef; prévoir de repeindre le plancher de la chambre à cloche; planifier annuellement un fonds de prévoyance pour des entretiens urgents le temps que les travaux définitifs soient exécutés.
À considérer en second lieu, mais assurément d’ici cinq ans, il faut prévoir reprendre à neuf la tôlerie à angle située sous le plancher de la chambre à cloche et effectuer les autres interventions aux colonnes et autres zones affectées.
En troisième lieu, d’ici 5 à 10 ans, il faut prévoir repeindre la flèche de l’église et effectuer les travaux d’entretien qui y sont requis. Il faudra aussi reprendre à neuf la tôlerie des murs de la base du clocher.
Le rapport précise toutefois « que nous n’avons pas consulté le registre des matières dangereuses ni été avisés que des matières dangereuses étaient présentes dans le bâtiment. Par conséquent, cette étude n’intègre pas la complexité que pourraient entraîner des travaux dans de telles conditions ».