Carignan : Maëlly Lamontagne en Bronze au Championnat canadien de cross-country

À 17 ans, la Carignanoise Maëlly Lamontagne a terminé troisième aux Championnats canadiens de cross-country. Un parcours qui influe sur son quotidien.

La passion de Maëlly Lamontagne pour le cross-country a débuté par un malheur sportif. « J’ai dû abandonner le soccer pour des raisons de santé, explique la Carignanoise. Je faisais beaucoup de commotions. Un jour, mon professeur d’éducation physique m’a conseillé de faire une course de cross-country, juste pour voir. C’était il y a deux ans et demi. J’ai terminé deuxième! Depuis, je ne me suis plus arrêtée! »

La semaine dernière, la jeune fille de 17 ans est allée encore plus loin sous les couleurs du cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu en terminant troisième aux Championnats canadiens, à Windsor en Ontario! « J’étais surprise sur le coup, mais mon entraîneur m’avait prévenue, avant la course, que j’étais capable d’aller chercher une médaille. Néanmoins, je n’étais pas convaincue. » Mais au fil de la compétition, il fallait bien se rendre à l’évidence que l’enjeu était bel et bien une place sur le podium! « C’était beaucoup de stress! confie Maëlly Lamontagne. Il fallait sécuriser ma place. Donc, je devais me concentrer pour ne pas gaspiller mon énergie afin de bien finir. Le parcours était composé de beaucoup de côtes et ce n’était pas si facile. »

Un mode de vie

Finalement, la Carignanoise est parvenue à garder sa position en 22 m 25 sec pour six kilomètres. « C’est difficile de juger un temps en cross-country, précise-t-elle. Car le parcours est toujours différent, ainsi que les conditions de course. Mais j’ai quand même bien calculé ma performance. À chaque compétition, je me donne à 100 % et c’est toujours une fierté de réaliser le parcours. »

La passion du cross-country a gagné Maëlly Lamontagne. Au point que la jeune fille s’épanouit grâce à son sport. « Il me procure plein d’émotions! Du bonheur, de la fierté, tout comme de la déception et du stress. De plus, il m’aide à gérer tout cela. J’ai aussi travaillé fort pour arriver où j’en suis aujourd’hui. C’est aussi parce que je suis quelqu’un d’entêté. »

À l’heure de parler d’avenir, la jeune fille est sûre d’une chose, le cross-country ne sera pas loin. « Le sport garde une place importante dans mon mode de vie. J’aurais aimé faire de la médecine, mais cela pourrait être compliqué. Mais tout ce qui est en lien avec la médecine sportive m’intéresse, ou bien la physiothérapie. » Et le cross-country à côté, bien sûr!