Jacqueline Simoneau porte un nouveau chapeau
C’est au début du mois que l’athlète de natation artistique olympique, Jacqueline Simoneau, a été nommée à la Commission des athlètes du Comité olympique canadien (COC), formée d’une douzaine de membres. Originaire de Chambly, la nageuse de 25 ans s’est confiée au journal sur ce que cet honneur représente pour elle et sur les responsabilités qu’implique ce nouveau rôle.
Tout comme Inaki Gomez (athlétisme), Maxwell Lattimer (aviron), Rosie MacLennan (gymnastique et trampoline), Martha McCabe (natation) et Quinn (soccer), Jacqueline a été élue par la communauté d’athlètes canadiens ayant participé aux Jeux de Tokyo (2020), qui avaient été reportés à 2021, et de Lima (2019), ayant elle-même brillé à ceux de Tokyo. Les six nommés se greffent ainsi aux membres déjà existants de la Commission, Rosalind Groenewoud (ski acrobatique), Philippe Marquis (ski acrobatique), Lucas Makowsky (ski de vitesse), Jasmine Mian (lutte), Joseph Polossifakis (escrime) et Diana Matheson (soccer).
« C’est vraiment un grand honneur d’avoir été élue par mes confrères et consœurs olympiens (…) » – Jacqueline Simoneau
Un rôle valorisant
« C’est sur une base volontaire que j’assume ce nouveau rôle à la Commission, et ce que je fais, c’est défendre les valeurs et les idées des athlètes au sein de divers comités, que ce soit directement au conseil du Comité olympique canadien ou en les représentant dans les médias. On travaille sur divers projets. En ce moment, nous nous impliquons auprès des athlètes pour tout ce qui concerne les protocoles olympiques des Jeux de Pékin à venir, et les protocoles COVID, en s’assurant notamment que ce soit clair pour les participants », relate Jacqueline en entrevue. « On joue un rôle de soutien aux athlètes qui est très diversifié, allant de siéger aux comités, à faire du marketing et à faire valoir leurs valeurs et leurs droits lors de la négociation de contrats. C’est vraiment un grand honneur d’avoir été élue par mes confrères et consœurs olympiens pour contribuer sur le plan communautaire au cours d’un mandat de trois ans, sous diverses perspectives. »
Un dossier d’actualité
Sur une note plus dramatique, dès le début de son mandat, la jeune athlète a dû se pencher, de même que ses collègues à la Commission, sur une question de nature plus délicate et complexe, à saveur diplomatique. La mystérieuse disparition de la joueuse de tennis chinoise, Peng Shuai, qui avait entraîné plusieurs spéculations selon lesquelles la présence du Canada aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin en serait compromise, a requis la sollicitation de la Commission des athlètes pour « garder un œil » sur la situation. Il a été annoncé que la participation du Canada n’était pour l’instant pas remise en question. Jacqueline, qui s’est exprimée dans les médias à ce sujet, à indiqué qu’à la Commission, « On est au courant de ce qui se passe (…) On a des réunions avec les athlètes pour avoir leurs avis et voir, de notre côté, ce que l’on fera, comment on procédera ». Le dossier en sera un à suivre de près.