Une spécialité à Chambly
L’association Plein Air Chambly prépare actuellement les sentiers du parc Fonrouge pour la saison de vélo à pneus surdimensionnés (VPS). Une spécialité bien chamblyenne sur la Rive-Sud.
Les fleurs d’automne jonchent le sol. Depuis la fin octobre, l’association Plein Air Chambly travaille pour nettoyer les sentiers autour du parc Fonrouge. « Ce sont douze kilomètres à préparer, explique Paul-Étienne Leroy, président de l’OSBL. Nous sommes une quinzaine à nous occuper des chemins. Nous enlevons les feuilles, mais aussi les souches. Notre but est de sécuriser le sentier. »
« Il faut savoir que les sentiers du parc Fonrouge sont les seuls de la Rive-Sud à pouvoir accueillir du fat bike. » – Paul-Étienne Leroy
Le VPS se pratique sur des chemins enneigés. Les premiers flocons de début novembre passés, l’excitation gagne peu à peu les rangs de ces cyclistes d’hiver. « On compte environ de 800 à 1 000 pratiquants par saison, souligne le président. Il faut savoir que les sentiers du parc Fonrouge sont les seuls de la Rive-Sud à pouvoir accueillir du fat bike. Notre association a donc pour but de donner un accès aux sentiers afin que tout soit en ordre. »
Une activité en développement
Si elle compte une dizaine de membres officiels, l’association Plein Air Chambly symbolise aussi le développement de la pratique du VPS, du cyclisme avec des vélos équipés de roues d’hiver, à savoir bien plus larges que celles de leurs homologues d’été. « Avec les changements climatiques, cette activité s’est développée, explique Paul-Étienne Leroy. Le fat bike dure de trois à quatre semaines de plus que le ski de fond. De plus, il suffit juste d’ouvrir la porte du garage et on est parti! Pas besoin de se déplacer en auto, cela permet aussi le transport actif. »
Non loin de là, la municipalité de Chambly a lancé officiellement les travaux du parc des Ruisseaux, qui permettront de développer les chemins entourant le parc Fonrouge. Plusieurs boucles de sentiers seront ainsi accessibles dès le printemps prochain. « On voit cela vraiment d’un bon œil, poursuit le sportif. Cela permettra à tout le monde de pouvoir cohabiter. Marcheurs, cyclistes ou skieurs, tout le monde y a sa place! Mais de plus, en tant qu’association, notre but est de nous assurer que tout est en ordre et que les travaux n’impactent pas notre pratique! »